Paralympiques : Alexis Hanquinquant, le porte-drapeau français décroche l’or

Par Epoch Times avec AFP
2 septembre 2024 21:27 Mis à jour: 2 septembre 2024 21:29

Le porte-drapeau français Alexis Hanquinquant a répondu présent en remportant lundi un deuxième titre paralympique en triathlon, le deuxième sacre tricolores des épreuves après Jules Ribstein tandis qu’Aurélie Aubert a offert une première médaille, en or, en boccia. 

Ils ont dû patienter une journée supplémentaire mais les para-triathlètes réunis pour les 11 épreuves ont pris le départ depuis la Seine lundi matin, après un report dû à la mauvaise qualité de l’eau du fleuve.

Sous le soleil, la moisson tricolores annoncée a bien eu lieu avec quatre médailles dont deux en or. Alexis Hanquinquant, 38 ans et immense favori car invaincu depuis cinq ans, conserve son titre en PTS4 glané à Tokyo en 2021 avec plus de deux minutes d’avance.

J’étais vraiment dans une forme paralympique

« J’étais vraiment dans une forme paralympique et ça me fait plaisir d’avoir gagné comme ça », a déclaré le porte-drapeau français. « Ce n’était pas gagné d’avance, il y a tous mes adversaires, sur chaque course, qui veulent me battre, me détrôner ».

Le titre de Jules Ribstein

La journée avait idéalement débuté du côté du Pont Alexandre III avec le titre de Jules Ribstein dans la catégorie PTS2, réservée aux handicaps physiques sévères.

« Ça fait tellement d’années que je pense à ce moment et que je fais tout pour ce moment… J’ai encore du mal à réaliser », a réagi le champion de 37 ans.

Thibaut Rigaudeau (argent) et Antoine Perel (bronze) sont aussi montés sur le podium avec leur guide Cyril Viennot et Yohan Le Berre, à l’issue de l’épreuve de triathlon réservée aux sportifs déficients visuels.

Dans les courses féminines, aucune médaille n’a été ramenée, les Françaises étant abonnées aux places d’honneur avec Camille Sénéclauze (4e) et Elise Marc (5e) en PST4, ou Annouck Curzillat (5e) en PTVI.

Lucas Mazur : le bronze le matin, l’or l’après-midi

Une médaille de bronze le matin, l’or l’après-midi. Lucas Mazur n’a pas chômé. Trois ans après l’argent à Tokyo, lui et Faustine Noël ont d’abord décroché la  médaille de bronze du double mixte en para-badminton (SL3-SU5) en battant la paire thaïlandaise Siripong Teamarrom/Nipada Seansupa (21-14, 21-16).

Une médaille ne suffisant pas, le natif du Loiret a ensuite conservé son titre en simple dans la catégorie SL4, qui regroupe notamment les athlètes ayant des difficultés de mouvement au niveau d’une partie du corps, la cheville pour Mazur. Le tout en balayant son adversaire indien Suhas Lalinakere Yathiraj (21-9, 21-13).

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