La para-athlète française Aurélie Aubert a remporté lundi la médaille d’or de boccia BC1, la première médaille paralympique française de l’histoire dans la discipline, en s’imposant en finale face à son adversaire singapourienne.
Malgré une troisième manche gagnée par Jeralyn Tan Yee Ting (2ème mondiale), Aurélie Aubert (11ème mondiale) s’est imposée sur le score de 5 à 4 face à cette adversaire contre laquelle elle s’était pourtant inclinée sur le score de 6-1 lors du tour préliminaire le 29 aout.
Une victoire qui rend très « heureuse » et « fière » la jeune française, qui entamait cette rencontre avec la volonté de « se faire plaisir peu importe la médaille à la fin ». « Ça représente des années de travail et j’espère que la Boccia va être plus médiatisée et plus connue en France » a expliqué la médaillée d’or à l’AFP à l’issue de sa finale qui s’est déroulée dans une Arena Paris Sud moins remplie que les autres sites olympiques, en ce jour de rentrée scolaire.
Mais le public présent n’a pas ménagé ses encouragements pour la Française, qui décroche à 27 ans le premier titre international de sa carrière. Elle avait pris la 4ème place des championnats d’Europe à Rotterdam en 2023, dans cette même catégorie destinée aux personnes atteintes d’une paralysie cérébrale et assimilée, entraînant une atteinte sévère des quatre membres.
La particularité de la catégorie C1 est la possibilité de bénéficier d’un assistant permettant la stabilisation du fauteuil, comme c’est notamment le cas d’Aurélie Aubert. Une finale gérée dans son ensemble, dès la première manche (appelée « match » en boccia), lorsque la première balle d’Aurélie a immédiatement mis en difficulté son adversaire du jour, qui n’est pas parvenue à enlever le point de la française.
Une victoire « grâce au travail de préparation avant la compétition »
Aurélie Aubert a admis s’être « fait peur », à la fin du quatrième match, « en n’ayant pas vu que l’adversaire avait encore une dernière balle. Quand j’ai vu la tête de l’arbitre, je me suis dit, il y a un problème », a-t-elle reconnu. « Un manque de lucidité lié à l’émotion », selon l’entraîneur Samuel Pacheco, qui n’a pas empêché la victoire « grâce au travail de préparation avant la compétition, et celui fait plus tôt dans le match pour qu’il se dénoue sur la victoire ».
Pour se qualifier en finale, la Française originaire de Dreux s’était imposée en demi-finale dimanche face à Yushae Andrade, originaire des Bermudes. Elle participera également aux épreuves de Boccia en équipe Mixte BC1/BC2, à partir de mardi.
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