Le confinement a entraîné une baisse considérable de la pollution et permet à certaines espèces animales de reprendre leurs droits. En revanche, Dame nature a bien du fil à retordre avec les personnes peu respectueuses de l’environnement. Certains se servent effectivement du confinement pour continuer leurs actes répréhensibles.
En effet, des dépôts sauvages ont été découverts dans le Parc national des Calanques. François Bland, le directeur du Parc national des Calanques, s’insurge devant un tel non-respect. Il est décidé à poursuivre en justice les contrevenants. Il précise : « En trois semaines, quatre sites de dépôts sauvages ont été identifiés. »
Quelques photographies ont été prises et l’on peut voir des matériaux tels que du placo, de la laine de verre, du bois et un mélange de terre et de béton. Certaines matières sont extrêmement polluantes.
Les soupçons se sont portés non pas sur les particuliers, bien que les déchetteries soient fermées en ce moment, mais sur des entreprises. Selon France Bleu, le parc en aurait déjà repéré une.
Si les particuliers qui font des dépôts sauvages s’exposent à une amende de 1 500 euros, les amendes pour les entreprises sont nettement plus élevées. Elles risquent 75 000 euros d’amende, et le responsable peut écoper de deux ans d’emprisonnement.
Quoiqu’il en soit, François Bland ne compte pas en rester là et il est fermement décidé à trouver les fautifs. « Nous allons renforcer la surveillance et nous avons décidé aussi de poursuivre en justice tous les contrevenants. Nous tenons à obtenir des réparations, car les dégâts causés par ces dépôts peuvent être importants, notamment en termes de pollution des sols », affirme-t-il.
Même si les entreprises doivent payer leurs déchets au poids, elles ont cependant intérêt à aller dans une déchetterie pour y déposer leurs matériaux polluants.
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