Il parcourt 300 km pour faire soigner la rage de dents de son fils, faute de dentiste disponible

Par Léonard Plantain
15 décembre 2020 15:44 Mis à jour: 15 décembre 2020 15:44

Faute de dentiste disponible autour de chez lui, un habitant de Bergerac (Dordogne) a dû se rendre à Pessac près de Bordeaux (Gironde) pour faire soigner son fils de 11 ans, pris d’une rage de dents. Un parcours de 2 h 30 pour environ 300 km en aller-retour.

Ce père de famille ne décolère pas ; depuis dimanche, il exprime sa colère et son désarroi sur les réseaux sociaux : habitant de Bergerac en Dordogne, Jean-Luc a dû se rendre à Pessac en Gironde pour faire soigner son fils de 11 ans, faute de dentiste disponible autour de chez lui, relate Sud Ouest.

Un vrai parcours du combattant après plusieurs dizaines d’appels infructueux :

Dans sa vidéo, il explique que malgré « plus de 55 coups de fil », il lui a été impossible de décrocher un rendez-vous chez un dentiste de Bergerac ou des alentours, jusque dans le Lot-et-Garonne, rapporte France Bleu Périgord.

Pendant ce temps, la douleur aux dents de son fils, qui a commencé à se plaindre en milieu de semaine dernière, ne faisait qu’empirer. Jean-Luc décide alors de contacter le Samu, qui le réoriente vers deux autres dentistes de garde en Dordogne, mais là encore il s’avère impossible de prendre un rendez-vous.

Finalement, Jean-Luc s’est tourné vers le département voisin de la Gironde et a contacté la clinique mutualiste de Pessac, dans la banlieue de Bordeaux, relate 20 Minutes. Et par chance, cette dernière a accepté de prendre son fils en urgence. « Nous avons alors pris notre voiture pour faire 2 h 30 de route et près de 300 km aller-retour », a-t-il expliqué.

Au total, ils leur aura fallu 6 heures pour résoudre le problème de son fils et rentrer chez eux. « Il serait quand même souhaitable, sur le département de la Dordogne, de créer un service avec un chirurgien-dentiste de garde en milieu hospitalier, de manière à ce que les gens qui ont un souci puissent se faire soigner », réclame aujourd’hui ce père de famille.

« C’est quand même regrettable d’en arriver là, je suis extrêmement en colère, je ne suis pas près d’oublier. Je ne savais même pas si mon fils allait faire ou non un malaise dans la voiture », conclut Jean-Luc, en espérant que son message sera entendu par les élus de la Dordogne.

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