ÉTATS-UNIS

Des parents mettent en garde contre les dangers des tiques après la mort de leur enfant

juin 15, 2019 12:52, Last Updated: juillet 12, 2019 20:32
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L’été est une saison merveilleuse pour sortir en famille, car le temps se réchauffe et les enfants sont en vacances. Cependant, à mesure que le printemps avance et que le soleil d’été s’installe, beaucoup d’insectes nuisibles se propagent ; certains sont tout simplement agaçants comme les mouches, tandis que d’autres peuvent être mortels, comme les moustiques et les tiques.

On ne doit pas prendre les tiques à la légère, comme l’a démontré une histoire tragique de l’Indiana (États-Unis). Il y a deux étés, une maladie peu connue a coûté la vie à une adorable petite fille de 2 ans.

Tout a commencé lorsque la famille Ratliff, d’Indianapolis, dans l’État de l’Indiana, est partie en camping au début de l’été 2017. Bien que la famille ait apprécié la sortie, personne n’a réalisé que la petite Kenley, qui avait presque trois ans à l’époque, avait ramené avec elle un tueur invisible : une tique.

Lorsque Kenley, qu’une amie de la famille, Monica Kirby, a décrit à la station de télévision WTHR comme « la lumière de vie [de ses parents] » et « un ange envoyé du ciel », a commencé à présenter plusieurs symptômes comme un mal de gorge et une fièvre incroyablement élevée (39,9 C), sa mère, Kayla, a su que quelque chose clochait. Elle a emmené sa fille aux urgences aussi vite que possible.

Les médecins n’ont rien identifié de particulier et ont pensé qu’il s’agissait peut-être d’une angine streptocoque. Ils lui ont prescrit de l’amoxicilline, un antiobiotique courant, et ont dit à Kayla de la ramener si elle ne montrait aucun signe d’amélioration. Malgré les antibiotiques, la fièvre de Kenley n’a fait qu’empirer, atteignant une température astronomique de 40 C.

Jordan Clapp, la sœur de Kayla, a décrit au journal TODAY les jours horribles qui ont suivi. Après avoir vu que les médicaments ne faisaient pas baisser la fièvre, « nous étions en mode panique », se souvient-elle. Ils ont décidé d’emmener Kenley à l’hôpital pour enfants Riley à Indianapolis, mais même en chemin, l’état de cette pauvre petite fille ne faisait qu’empirer à cause de cette maladie non diagnostiquée.

C’est à ce moment terrifiant qu’est arrivé le premier indice définitif de ce qui allait rapidement coûter la vie à la fillette. Une éruption cutanée est apparue sur tout son corps. Celle-ci, combinée à la fièvre élevée persistante, a aidé les médecins de l’hôpital Riley à comprendre ce que les autres avaient raté.

Il ne s’agissait pas d’une angine streptocoque – c’était une maladie rare, transmise par les tiques, appelée fièvre pourprée des montagnes Rocheuses, que le CDC (Centre de contrôle et de prévention des maladies) qualifie de « l’une des maladies les plus mortelles en Amérique parmi celles transmises par les tiques ». Nichol Kirby, une amie de la famille, a décrit la scène à la station de télévision WISH en des termes terribles. « L’état de santé de ce pauvre bébé allongé là, de cette manière, c’est le cauchemar d’une mère. »

Même si les médecins ont fait tout ce qu’ils pouvaient, c’était trop peu, trop tard. « À ce moment-là, quand elle était à Riley, elle a fermé les yeux et ne les a plus jamais ouverts. » À peine une semaine après les premiers symptômes, la vie de Kenley a tragiquement été écourtée.

Qu’est-ce qui aurait pu être fait différemment et qu’est-ce que la famille de Kenley veut que les autres sachent ?

La famille Ratliff veut que les parents soient conscients du danger que les tiques peuvent représenter pour les jeunes enfants, dont le système immunitaire est beaucoup plus vulnérable que celui des adultes. Kayla, la mère en deuil, « serait bouleversée de voir cela arriver à qui que ce soit d’autre », a indiqué Nichol Kirby à WISH.

« Tout le monde [doit] faire preuve d’une grande diligence pour vérifier la présence de tiques chez les enfants et les animaux, et s’assurer que ces animaux sont traités », ont déclaré les parents de Kenley.

La bonne nouvelle pour les parents est que si les symptômes sont repérés de bonne heure, le médicament doxycycline peut être extrêmement efficace pour éradiquer la maladie. Si Kenley l’avait reçu plus tôt, elle aurait peut-être eu une chance de survie. Bien que cela puisse prendre plusieurs jours avant d’avoir les résultats des tests de dépistage de la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses, le CDC recommande toujours de commencer la doxycycline avant de les recevoir.

Un message clair qui peut empêcher une tragédie de frapper un enfant de votre entourage cet été !

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