Le tremblement de terre et le tsunami qui ont frappé l’Indonésie en 2004 dans l’océan Indien ont été l’une des plus grandes catastrophes naturelles de notre histoire. Cette année-là, le 26 décembre, l’un des plus grands tremblements de terre jamais enregistrés a déclenché des tsunamis dévastateurs dans toute l’Asie, détruisant des communautés et faisant un nombre de victimes sans précédent dans son sillage.
Au moins 230 000 personnes dans 14 pays sont mortes dans le tsunami et des milliers d’autres ont disparu.
L’épicentre du tremblement de terre a été la province d’Aceh, en Indonésie, qui a été la plus touchée avec 170 000 victimes.
De nombreuses familles ont été prises dans le chaos, y compris une femme nommée Jamaliah, son mari, Septi Rangkuti, et leurs deux jeunes enfants. Lorsque le tsunami a soudainement frappé leur maison dans le district d’Aceh Ouest le 26 décembre 2004, ils n’ont pas pu échapper aux vagues et ont été emportés dans l’eau où ils ont dû improviser pour survivre.
Le père a saisi une planche de bois qui flottait, avec ses deux enfants, Raudhatul Jannah, 4 ans, et Arif Pratama Rangkuti, 7 ans. Ils ont tous tenu bon pour leur vie.
Mais au fur et à mesure que les vagues du tsunami faisaient rages, cette famille a été séparée et les deux enfants furent soudain hors de la vue de leurs parents.
Lorsque le tsunami s’est calmé par la suite, Jamaliah et Septi ont désespérément cherché leurs enfants, mais il n’y avait aucun signe d’eux nulle part.
Les parents ont continué à chercher, mais avec le temps, une tragique résignation s’est installée. Ils croyaient que leurs enfants faisaient finalement partie des milliers de victimes du tsunami.
Une décennie s’est écoulée. Jamaliah et Septi ont accepté leur sort et ont essayé de passer à autre chose. Ils ne s’attendaient pas à un miracle.
Un jour de 2014, le frère de Jamaliah (l’oncle des enfants disparus) a aperçu une fille dans la rue qui rentrait de l’école à pied – pour lui, elle avait quelque chose de familier.
Elle avait des traits frappants et ressemblait beaucoup à sa nièce perdue depuis longtemps. Elle semblait aussi avoir environ 14 ans, l’âge que Raudhatul aurait eu maintenant.
Cela semblait impossible, mais il ne pouvait pas ignorer les similitudes. Alors il s’est renseigné sur la fille.
Le frère de Jamaliah a appris que la jeune fille avait été emportée sur l’île voisine de Banyak lors du tsunami il y a 10 ans. Un pêcheur l’a sauvée et l’a amenée à sa mère, qui l’a élevée depuis, à 130 km de l’endroit où elle a été séparée de sa famille.
L’oncle était abasourdi. Cela a défié toutes les probabilités, mais c’était vraiment vrai. C’était Raudhatul.
Il l’a annoncé à Jamaliah – et rapidement des retrouvailles improbables et larmoyantes en juin 2014 les a enfin réunis, 10 ans après la catastrophe naturelle la plus meurtrière que la région a connue.
Jamaliah n’a pas pu retenir ses émotions quand elle a finalement revu sa fille.
« Mon cœur battait si vite quand je l’ai vue », a-t-elle dit à l’AFP. « Je l’ai serrée dans mes bras et elle m’a serrée dans les siens. »
Cette maman a su immédiatement que la fille qu’elle voyait devant elle était sa fille perdue depuis longtemps. « Si quelqu’un a le moindre doute, je suis prête pour des tests ADN », a-t-elle dit, selon news.com.au.
Jamaliah a appelé ce moment « un miracle de Dieu ».
« Mon mari et moi en sommes plus que très heureux », a-t-elle ajouté. « Je suis si reconnaissante à Dieu de nous avoir réunis avec notre enfant après 10 ans de séparation. »
La famille dit qu’elle continuera d’entretenir une relation étroite avec les parents adoptifs qui ont sauvé sa fille Raudhatul.
Mais ce n’est pas tout. Ces parents, qui non seulement ont retrouvé leur fille, ont aussi retrouvé l’espoir de retrouver leur fils Arif. Leur fille, tout juste retrouvée, les a informés qu’il s’était rendu sur la même île qu’elle.
Bien sûr, l’attention médiatique que la famille a reçue a accéléré les retrouvailles avec leur fils.
Il s’est avéré que Arif, disparu depuis des années, vivait comme un orphelin de la rue, dormant dans des marchés en plein air et des magasins abandonnés.
Dix ans après une tragédie dévastatrice, l’espoir était enfin revenu.
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