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Paris : un carrefour avec 4 sens interdits pose des questions

avril 24, 2021 7:37, Last Updated: avril 24, 2021 7:37
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À Paris, un carrefour de la rue de Rivoli sème la confusion chez les automobilistes. En effet, aussi étonnant que cela puisse paraître, les 4 voies possibles sont toutes en sens interdit.

C’est une situation qui prête à sourire, sauf pour les automobilistes qui ont été pris au dépourvu : « C’est Paris », soupire d’ailleurs un internaute sur une vidéo montrant le fameux carrefour, situé rue de Rivoli, où les quatre voies possibles sont en sens interdit.

Et en effet, sur place, lorsqu’on arrive sur ce carrefour : deux des rues sont interdites à la circulation, sauf pour les vélos ; la troisième est interdite, sauf pour les taxis, bus, riverains et cyclistes ; et enfin, impossible de faire marche arrière, puisque la quatrième rue est aussi en sens unique, a rapporté BFMTV.

« On ne peut pas circuler, tout est interdit. Ceux qui ne sont pas Parisiens ne sont pas habitués, donc ils restent au milieu de la rue, sinon ils font demi-tour ou essayent de prendre un sens interdit. Ils sont vraiment perdus », a déploré Marie, qui travaille juste devant ce carrefour.

Une fois devant cette étrangeté, pour continuer sa route, pas d’autre choix que d’emprunter l’une des voies interdites. La plus « acceptable » étant celle de gauche, réservée aux bus, taxis et riverains, beaucoup s’y engagent alors. Problème : une caméra radar est placée à son entrée, ainsi les automobilistes risquent une amende de 135 euros et 4 points de moins sur leur permis.

À noter que 135 euros supplémentaires s’ajoutent à la facture, pour avoir emprunté une voie de bus.

Sur Twitter, après la publication de la vidéo sur les réseaux sociaux, la mairie de Paris a réagi : « Oui, il manque un panneau au carrefour précédent. Une erreur qui sera réparée au plus vite », a écrit David Belliard, adjoint chargé de la transformation de l’espace public, des mobilités et des transports.

« Merci du signalement, mais avec un peu plus de bienveillance pour les agents qui ne déméritent pas depuis le début de la crise du Covid, ça aurait été parfait », a-t-il conclu.

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