Paris : un enfant de 2 ans blessé par une toxicomane au jardin d’Éole

Par Léonard Plantain
26 juin 2021 06:57 Mis à jour: 26 juin 2021 06:57

La semaine dernière à Paris, au jardin d’Éole, un enfant de 2 ans a été blessé par une toxicomane atteinte de troubles psychiatriques. Depuis, les images du visage tuméfié du garçon ont fait rejaillir la colère et le désespoir des habitants du quartier, qui souhaitent que les consommateurs de crack ne traînent plus dans les alentours.

« Bébé agressé dans sa poussette par une toxicomane. Résultat, l’enfant a failli perdre son œil, à quelques centimètres… », a posté ce lundi sur Twitter le collectif de riverains Stop Crack Éole. Un message accompagné de quatre photos montrant un enfant blessé au visage :

Mais que s’est-il passé ce jour-là ? Peu avant l’incident relayé sur les réseaux sociaux, dans la rue Adama près de la place Stalingrad à Paris, une femme de 40 ans a été frappée au visage par une autre femme qu’elle a décrite aux forces de l’ordre comme « Africaine, mince, les cheveux en désordre, la peau sale ».

Peu après, un homme de 67 ans, attablé à une terrasse, a également reçu une gifle par cette même personne, qu’il a tenté de rattraper en vain. Ensuite, une autre personne a été poussée dans les marches de l’escalier de la station de métro Stalingrad, toujours par cette même femme, a rapporté CNews.

Enfin, quelques instants plus tard, elle a croisé la route d’une mère qui se baladait avec son enfant de 2 ans en poussette. C’est là que l’enfant a reçu un coup de lanière de son sac à main, qui contenait divers objets. La suspecte a ensuite continué sa route en direction de la place de la bataille de Stalingrad.

Rapidement pris en charge, l’enfant souffrait d’un gonflement de la pommette droite avec un hématome et une légère coupe non suturable. Il a été transporté à l’hôpital Robert Debré par les sapeurs-pompiers.

Peu après, les policiers de la BAC du 19e arr. ont identifié la suspecte grâce au signalement qui leur a été communiqué. Cette femme, décrite comme toxicomane par des témoins, a été interpellée 20 minutes plus tard. Elle ne semblait pas en état d’ivresse, mais était « légèrement confuse mentalement », ont confié les policiers.

N’étant pas en mesure de présenter des papiers d’identité, elle a montré aux policiers un bracelet hospitalier avec son prénom, son nom et son adresse. Ce lundi, elle a finalement été jugée irresponsable de ses actes et placée en internement dans un établissement psychiatrique. Les policiers ont découvert qu’elle faisait l’objet d’une fiche de recherche délivrée une dizaine de jours plus tôt pour « personne en état dépressif susceptible d’attenter à ses jours ». Depuis tous ces incidents, trois plaintes ont été déposées à son encontre.

Quant à l’enfant de 2 ans, sa santé ne présente plus d’inquiétudes.

Entre-temps, les habitants du quartier, qui ont eu vent de cette histoire, ont déclaré être excédés par les nuisances engendrées par les consommateurs de crack, et ont largement protesté contre leur présence dans le quartier. Certains toxicomanes ont même été jusqu’à tirer des feux d’artifice en leur direction. De plus, la place Stalingrad est désormais gardée par les forces de l’ordre. Les habitants ont donc l’impression de s’être fait confisquer leur parc.

Par la suite, face aux tensions qui montent, Anne Hidalgo, la maire de Paris, s’est alors engagée à libérer le parc au plus tard le 1er juillet. Mais concernant le problème des toxicomanes, ce dernier est loin d’être réglé.

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