Samedi dernier, le 11 août, les bénitiers de la cathédrale Notre-Dame ont été entièrement vidés avant d’être passés à l’eau de javel. Une mesure de précaution qui fait suite aux plaintes de plusieurs touristes ayant signalé des maux de tête et des picotements au niveau du visage après s’être signés.
Peu de temps après le signalement effectué par deux touristes qui craignaient que l’eau des bénitiers de la cathédrale Notre-Dame ne soit contaminée, un responsable ecclésiastique a alerté le commissariat du 4e arrondissement de Paris.
« C’est malheureusement un acte de malveillance. Ils veulent empoisonner le monde ! », a déclaré un prête au Parisien.
L’homme de foi a également souligné l’odeur singulière qui s’échappait des bénitiers dans les colonnes du quotidien :
« Ça sentait surtout très mauvais, cette eau. »
Sur place, les policiers n’ont pourtant rien découvert de suspect et ils ont conclu à l’absence de danger pour les visiteurs, ne jugeant pas l’ouverture d’une enquête nécessaire.
L’eau des bénitiers a finalement été vidée et remplacée, tandis que les vasques étaient désinfectées au préalable avec de l’eau de javel.
Ariel Weil, le maire (PS) du 4e arrondissement, a néanmoins prévenu qu’il était prêt à s’emparer du « sujet avec la plus grande gravité » et à aller « jusqu’au bout de cette affaire », au cas où il s’agirait « d’une profanation ».
L’eau des bénitiers de Notre-Dame de Paris a-t-elle été empoisonnée ? https://t.co/wL5vKnl3fY pic.twitter.com/G1aHmglCR0
— Sud Ouest (@sudouest) 12 août 2018
Interrogé par BFM TV, Patrick Chauvet, archiprêtre de Notre-Dame de Paris, a quant à lui parlé de « non-événement ».
« C’est un gag. Il y a sans doute deux potaches qui ont dû mettre des boules puantes dans les bénitiers, ou tout au moins un parfum qui n’est pas très odorant. Ça sentait plutôt l’ail. C’était un peu bizarre cette odeur d’ail, mais à part ça, ça ne m’a pas donné mal aux yeux, ça ne m’a pas donné mal au crâne, et pourtant, j’étais juste à côté du bénitier», a-t-il expliqué.
« J’ai une employé qui a cru que c’était des gaz chimiques et qu’il y avait eu un attentat, donc elle était complètement affolée. Elle a téléphoné à la police.»
« Il n’y a pas mort d’homme, tout va très bien », conclut l’homme d’Église.
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