Dans le cadre du plan grand froid, l’ancien siège de l’Armée de terre dans le 7e arrondissement a été réquisitionné pour accueillir 250 personnes sans abri cet hiver.
« Identifier des sites d’accueil, c’est le rôle d’une collectivité. Ensuite, c’est l’État qui finance et les associations qui opèrent », a déclaré le ministre de la Ville et du logement Julien Denormandie au Parisien selon Le Figaro.
Actuellement vides, ils ont été rachetés à prix cassé par la ville de Paris à l’État. Les bâtiments seront ensuite remplacés par 251 logements sociaux, un gymnase, une salle de sport ainsi qu’une crèche de 66 berceaux. La maire LR du VIIe Rachida Dati, qui affirme ne pas avoir été prévenue, annonce qu’elle va «se mobiliser avec les riverains». 250 SDF devraient en effet occuper les lieux jusqu’à 2020, date du début des travaux.
Le rachat des bâtiments de 14 000 m2 avait été conclu mi-juin 2016 entre Manuel Valls et Anne Hidalgo, pour 29 millions d’euros, soit un prix d’achat de 5000 euros le m², très en dessous de sa valeur réelle dans un arrondissement où le m2 est vendu à 13000 euros.
Une sacrée perte pour l’État dont la gestion du patrimoine immobilier a été qualifiée de «démesurée, obsolète, non adaptée au besoin, non gérée et non optimisée» par un ancien membre de la direction de l’immobilier de l’État, selon L’Opinion.
Malgré cela, on peut saluer l’initiative de pouvoir loger des sans-abris dans des bâtiments non utilisés.
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