Paris : les deux femmes ayant mortellement percuté Miriam en trottinette ont été retrouvées et placées en garde à vue

Par Emmanuelle Bourdy
26 juin 2021 07:22 Mis à jour: 26 juin 2021 07:22

Deux femmes qui circulaient en trottinette électrique sur le quai de la Mégisserie à Paris dans la nuit du 13 au 14 juin sont soupçonnées d’avoir percuté Miriam Segato, âgée d’une trentaine d’années. Comme elles avaient ensuite pris la fuite, la police était à leur recherche. Elles ont été interpellées ce jeudi dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis.

Miriam Segato, une trentenaire d’origine italienne, travaillant dans un restaurant italien situé dans le VIe arrondissement de Paris, discutait avec une amie peu avant le drame. Elle se trouvait sur le quai de la Mégisserie (Ier arrondissement de Paris), non loin de la place du Châtelet, lorsqu’elle a été renversée par une trottinette électrique conduite par deux jeunes femmes, relate Actu.fr. Les faits s’étaient déroulés dans la nuit du 13 au 14 juin, vers 00 h 40, et les deux femmes avaient aussitôt pris la fuite.

La violence du choc avait alors causé un traumatisme crânien à Miriam. Elle avait déjà perdu connaissance lorsque les secours étaient arrivés. Des individus auraient d’ailleurs profité du moment de panique provoqué par l’accident soudain pour lui dérober ses affaires. Son pronostic vital engagé, la trentenaire avait alors été transportée à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (XIIIe) dans un état très critique. Elle y est décédée le 16 juin.

Visiblement ivres au moment des faits…

Selon une source proche du dossier, les deux auteures présumées de l’accident mortel, des infirmières d’environ 25 ans, étaient vraisemblablement ivres au moment de l’accident. Elles étaient depuis lors recherchées par la police. Elles ont finalement été interpellées ce jeudi 24 juin au matin, à leur domicile, l’une résidant à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) et l’autre à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne).

Poursuivies pour homicide involontaire par véhicule terrestre à moteur et délit de fuite, les deux suspectes ont été placées en garde à vue au STJA (service de traitement judiciaire des accidents de la préfecture de police). « Elles pourraient y rester 48 heures avant d’être présentées au magistrat », toujours d’après une source proche du dossier, ainsi que nous le précise Le Parisien.

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