Jugés encombrants et obsolètes, les grands panneaux de signalisation directionnels de la capitale vont disparaitre. Leur désinstallation a débutée ce jeudi 7 octobre, dans le quartier de Bercy.
« Ils gênent la progression des fauteuils roulants, des poussettes et des personnes », a expliqué Caroline Grandjean, directrice de la voirie et des déplacements, à propos des grands panneaux blancs cerclés de noir de Paris. Au total, 1 800 panneaux de signalisation directionnels sont amenés à disparaitre, rapporte France Bleu. Seuls ceux qui indiquent parkings et hôpitaux vont rester en place.
Cela « correspondait à un besoin il y a 20 ou 30 ans »…
Dans le cadre du programme « pour une nouvelle esthétique » de la Ville de Paris, ces panneaux, montés au sommet de mâts depuis 25 ou 30 ans, n’ont visiblement plus leur place, le but de ce programme étant de désencombrer l’espace public. Mais l’esthétique n’est pas seule en cause et l’arrivée des GPS a aussi contribué à cette décision. Le Premier adjoint à la maire de Paris Emmanuel Grégoire estime que cela « correspondait à un besoin il y a 20 ou 30 ans mais aujourd’hui, ils sont devenus totalement obsolètes », ainsi que le relate France Bleu.
En outre, d’autres panneaux vont être installés sur les coronapistes qui ont vu le jour peu de temps après l’arrivée de la pandémie, à partir de mai-juin 2020.
Certains craignent que cela provoque des accidents !
Certains déplorent cette opération de désinstallation, qui a débuté ce jeudi 7 octobre, dans le 12e arrondissement de Paris, indique France Bleu. Parisiens ou non, des habitants craignent que les automobilistes soient perdus et que cela provoque des accidents. Une Parisienne explique qu’elle a « l’habitude de les regarder » lorsqu’elle cherche son chemin et se demande comment elle va faire « si [elle] n’arrive pas à mettre Waze ou une autre application ? »
Toutefois, d’autres se réjouissent de cette décision. « C’est bien mieux comme ça, ça va moins polluer, visuellement et même pour l’environnement, beaucoup sont cassés », indique la gérante de Mon père était boulanger. Elle s’interroge effectivement sur l’utilité réelle de ces panneaux, car « les gens venaient souvent nous demander leur chemin », glisse-t-elle à France Bleu.
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