Dans la nuit de vendredi à samedi 8 mai, un migrant venant d’Érythrée (un pays du nord-est de l’Afrique) a été arrêté après le meurtre d’un homme en pleine rue porte d’Aubervilliers (Paris), ainsi qu’une tentative de viol sur une femme la nuit suivante.
Après un meurtre et une tentative de viol en l’espace de 24 heures, un homme de 24 ans, migrant érythréen, a été placé en garde à vue puis conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP), où il a été admis, a rapporté Le Parisien.
Au départ, l’alerte a été donnée par des passants dans la nuit de vendredi à samedi, après la découverte du corps sans vie d’un homme dans un buisson, dans la rue Cesaria-Évora (19e arr. de Paris).
Le corps de la victime – un homme qui était un migrant – gisait dans son sang. Non loin du cadavre, les enquêteurs ont découvert une pierre ensanglantée. Et d’après son autopsie, le défunt – né en 1986 et originaire du Soudan – a été tué à coups de pierre sur la tête et au larynx. La brigade criminelle de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) a été chargée de cette enquête.
De plus, selon les policiers, le soir suivant la découverte du corps, une professeure de français a été victime d’une tentative de viol en pleine rue, au niveau de la place de la Bataille de Stalingrad (19e). L’auteur présumé, rapidement interpellé sur les lieux par des policiers de l’arrondissement, était un migrant érythréen.
Ensuite, au cours de leurs investigations, les enquêteurs ont découvert que l’ADN de cet homme était celui qui avait été retrouvé sur la scène de crime de la rue Cesaria-Évora. Les images de vidéosurveillance ayant de surcroît confirmé cette piste, a rapporté Actu17.
D’abord placé en garde à vue, l’homme a alors été amené à l’IPPP. La suite, c’est une expertise psychiatrique qui la déterminera, pour savoir si cet homme peut être tenu responsable ou non de ces actes, devant la justice.
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