Lundi 2 mai, trois individus en situation irrégulière ont été placés en garde à vue après avoir agressé des policiers porte de Clignancourt dans le 18e arrondissement de Paris.
En fin d’après-midi ce lundi, après des feux déclarés sous un pont porte Clignancourt, plusieurs individus en situation irrégulière ont été placés en garde à vue. En effet, à la vue des forces de l’ordre, ces derniers ont agressé les policiers, a rapporté Le Figaro.
« Porter l’uniforme n’inspire plus le respect, c’est même tout le contraire. Aujourd’hui on fait face à des voyous qui n’ont plus aucune limite. La plupart du temps ce sont des individus que l’on connaît très bien pour les avoir arrêtés un nombre incalculable de fois et qui se moquent éperdument de l’autorité », s’est indigné Matthieu Valet, le porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP).
Mais que s’est-il passé ce jour-là ? Vers 16 heures, rue du Lieutenant-Colonel Dax, des policiers ont détecté des feux sous un pont occupé par des migrants depuis près d’un mois. En réaction, ils ont demandé aux individus d’éteindre les brasiers par crainte que le feu se propage aux tentes adjacentes. Une demande durement refusée, puisque les policiers ont reçu en retour divers projectiles. Une violente altercation s’en est suivie, durant laquelle une policière a reçu plusieurs coups au visage, a rapporté Valeurs Actuelles.
Pour mettre fin à l’agression, la Brigade de sûreté territoriale (BST) et des policiers de la BAC ont été appelés en renfort. Au final, trois individus majeurs en situation irrégulière ont été interpellés puis placés en garde à vue. Ce mardi 3 mai, ils ont été déférés en vue de leur mise en examen.
De son côté, pour tenter de faire changer les choses, Matthieu Valet milite pour la mise en place de peines minimales afin que « chaque condamnation fasse l’objet d’une courte peine, même de quelques jours », a-t-il déclaré.
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