Paris au rythme du handball

18 janvier 2017 09:45 Mis à jour: 18 janvier 2017 09:45

Du 11 au 29 janvier, Paris se transforme en capitale du handball et accueille le 25e championnat du monde masculin. Ce sont 24 équipes et pays, plus de 500 joueurs et 84 matchs qui se joueront à Paris et dans sept autres grandes villes françaises.

Les villes et les salles retenues sont Nantes et le Parc des expositions de la Beaujoire (10 800 places), Metz et le Palais omnisports Les Arènes (5 000 places), Rouen et la Kindarena (5 600 places), Albertville et la Halle olympique (6 500 places), Villeneuve d’Ascq et le Stade Pierre-Mauroy (27 500 places), Montpellier et l’Arena (9 850 places), Brest et la Brest Arena (4 000 places) et Paris et l’AccorHotels Arena, l’ancien Palais omnisports de Paris-Bercy (15 700 places) qui accueillera aussi la demi-finale et la finale.

Cohésion et motivation de l’équipe de France

Cette manifestation sportive se veut festive et ouverte au plus grand nombre. En effet, ce sport repose avant tout sur un fort esprit d’équipe, lequel, au-delà des compétences techniques et physiques de chaque joueur, valorise la cohésion, la bonne connaissance de soi et de ses capacités physiques, la confiance envers ses coéquipiers et le plaisir de passer du temps ensemble.

C’est une équipe de France motivée qui participe à ce mondial. Champions en 2015 au Qatar, les Bleus ont aussi remporté le titre en 2009 et 2011. Pays hôte de la compétition, l’équipe est attendue par ses supporters. Entraînés par Didier Dinart et Guillaume Gille, les Bleus font partie des favoris, pour ce mondial joué à domicile.

Une animation sportive et sociale

La ville de Paris est à nouveau « sur la carte mondiale du sport », a précisé la maire de Paris, Anne Hidalgo. « La pratique et les valeurs du sport forgent l’identité de Paris autant qu’elles participent à sa cohésion – sociale, territoriale et générationnelle. Elles contribuent également à faire rayonner notre ville dans le monde, notamment grâce au handball, sport dans lequel la France a tant brillé », a-t-elle souligné.

Pour garantir sa réputation de ville ouverte, intelligente, innovante, durable et créative, Paris a mis en avant sa politique sportive et sociale. Le sport et le festif se marient bien, et, renforcés par la cohésion sociale, ils permettent à tous de donner de la puissance à cette vague qui déferle sur la capitale. Aux Bleus maintenant de surfer dessus et de contenter un public déjà entièrement conquis.

QUELQUES REPERES…

Le championnat du monde de hand est aussi l’occasion offerte aux néophytes de découvrir tout un vocabulaire coloré autour du tir pour marquer un but.

En entendant ces termes, nous pourrions penser à une chanson, une danse à la mode ou un film : non, ce sont des passes redoutables. Elles demandent souvent une réelle dextérité et cette souplesse, fruit de la légèreté légendaire du handballeur qui semble parfois déjouer les lois de la gravité.

« La pratique et les valeurs du sport forgent l’identité de Paris autant qu’ils participent à sa cohésion. »

Le chabala n’est pas le refrain d’une chanson, mais un tir offensif qui, bien utilisé, permet de marquer un but. C’est en réalité une feinte du joueur qui lève le bras très haut, le redescend et, par un geste du poignet, amène la balle à passer au-dessus de la tête du gardien.

Le kung-fu n’est pas un film d’art martial, mais une acrobatie pratiquée par le tireur vers le but adverse, alors qu’il est comme suspendu dans les airs, au-dessus de la surface du but. Tout l’art se résume à ce tir en plein vol, si le pied du joueur touche le sol avant qu’il ait tiré, il encourt une pénalité. Aussi appelé le Kempa-Trick, la feinte de Kempa, du nom d’un handballeur allemand. Cette figure acrobatique a aussi une variante, le double kung-fu. Très spectaculaire, elle nécessite la participation de deux joueurs : le premier saute au-dessus de la surface de but, reçoit une passe et, toujours en l’air, passe la balle au deuxième qui est aussi comme suspendu dans les airs, au-dessus de la surface de but, et c’est ce dernier qui marque le but.

La roucoulette n’est pas le chant d’un oiseau charmant sa femelle…! c’est un tir qui, à l’aide du poignet, donne à la balle un effet rotatif. La balle, ainsi liftée, est redirigée vers le but lors du rebond. C’est souvent un tir de côté effectué par l’ailier, face à un gardien qui semble ne vouloir rien laisser passer.

Le schwenker n’est pas une boisson fermentée qui nous viendrait du nord ou la dernière danse à la mode, mais un tir effectué à 6 mètres par un arrière qui s’est glissé au cœur de la défense. C’est aussi une feinte où le joueur semble vouloir tirer en suspension, mais par un geste rapide, il redescend, dribble avant d’enchaîner un mouvement vers le but. La difficulté technique réside dans le fait que le ballon doit rebondir avant que le joueur ne touche le sol, sinon l’arbitre sifflera un « marcher ».

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