Dimanche 6 janvier, dans le 13e arrondissement à Paris, plus de 200 sans domicile fixe, mal-logés et militants du collectif Droit au logement ont réquisitionné un immeuble au 126 rue du Château-des-Rentiers.
Selon France Bleu Paris, le collectif indique que c’est « un immeuble vide depuis 2017 qui appartient au groupe AMUNDI, filiale du groupe bancaire Crédit Lyonnais-Crédit Agricole ». Cet immeuble était autrefois loué au ministère de l’Intérieur pour la police.
Dans la soirée, les manifestants ont été délogés par les policier.« Franchement on a été brutalisé », des femmes avec enfants qui sont brutalisées. C’est scandaleux. C’est la première fois qu’on est traité comme ça depuis 20 ans », a expliqué Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l’association Droit au logement (DAL).
« Une femme enceinte et une mère blessées à la main et hospitalisées, de nombreuses mères de famille ont reçu des coups », a-t-il souligné.
« Des plaintes seront déposées dans les prochains jours à l’IGS », l’Inspection générale des services (fusionnée avec l’IGPN) assure le Dal (Droit au logement).
Le DAL tient à « dénoncer les 346 000 logements vacants à Paris, soit 11,7% des logements de la capitale », d’après le collectif. Les manifestants demandent au gouvernement la réquisition des bureaux vides pour loger les sans domicile fixe.
Sur la façade de l’immeuble, deux banderoles avec comme slogans : « 3 millions de logements vides », et « Réquisition ! ».
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