Il a été découvert affalé sur le macadam, baignant dans son vomi.
Âgé de 50 ans, Massimo I. a été retrouvé par la police dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 mai dans une rue du XVIIIe arrondissement de Paris, à proximité de l’appart’hôtel du quartier Montmartre où il séjournait.
Le défunt gisait dans une mare de vomi et présentait une blessure au niveau du menton. Les pompiers ont essayé de le ranimer vers 1h30 du matin, sans succès.
Arrivé à Paris le 3 mai après avoir décollé depuis l’aéroport de Rome, Massimo I. était muni d’une carte de visite à son nom indiquant qu’il était employé par la présidence du Conseil des ministres de l’Italie selon Le Point.
Des sources françaises ont confirmé à l’hebdomadaire que l’individu retrouvé dans la nuit du 5 au 6 mai était bien membre des services de renseignement italiens, qui sont placés sous la houlette du président du Conseil, sans que l’on sache précisément au sein de quel département il officiait. Depuis le 1er juin 2018, la fonction de président du Conseil des ministres – qui détient le pouvoir exécutif en Italie – est exercée par Giuseppe Conte.
Un coffre-fort bien rempli
Dans la chambre du défunt, les enquêteurs ont mis la main sur un coffre-fort contenant une clé de sécurité chiffrée, une enveloppe pourvue de 85 billets de 20 euros, une clé USB, une carte mémoire amovible SD et un adaptateur pour ce type de format.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes du décès. Elle a été confiée au 2e district de la police judiciaire. Selon les informations relayées par le quotidien transalpin La Repubblica, qui cite des sources internes à l’ambassade d’Italie, le décès de Massimo I. serait lié à des « causes naturelles », la plaie identifiée au niveau de son menton résultant de sa chute.
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