Un conducteur de métro est présenté vendredi à un juge d’instruction en vue de son éventuelle mise en examen, après le décès d’une femme happée par une rame samedi dernier, a indiqué le parquet de Paris, contacté par l’AFP.
Ce conducteur de métro, employé à la RATP depuis 15 ans, était en garde à vue depuis jeudi pour homicide involontaire après le décès d’une femme happée par une rame samedi dernier, a précisé le parquet, confirmant une information du syndicat FO-RATP. Selon le parquet, les dépistages d’alcool et de stupéfiants réalisés sur le conducteur se sont avérés négatifs. « La suite des investigations aura pour objectif d’analyser l’ensemble des circonstances ayant abouti au décès de la voyageuse », a ajouté le ministère public, indiquant que le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) avait également ouvert une enquête technique.
Trois décès en l’espace de quelques jours
Une femme quadragénaire est décédée samedi dernier à la station Bel-Air sur la ligne 6 du métro parisien, happée par une rame après que sa veste est restée coincée dans les portes automatiques. Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat du 12e arrondissement de Paris.
Quelques jours plus tard, dans la nuit de mercredi à jeudi, un homme et une femme sans abri sont décédés après avoir été percutés par une rame de métro à Paris. Pour ces deux décès, le parquet de Paris a indiqué avoir ouvert une enquête « en recherche des causes de la mort, confiée au commissariat du 14e arrondissement ».
Le syndicat Force Ouvrière avait appelé les conducteurs du réseau RATP à « exercer leur droit de retrait » vendredi en soutien à leur collègue, c’est-a-dire refuser de prendre leur poste. À midi, aucun métro de la ligne 6, sur laquelle l’accident a eu lieu, ne circulait et ce depuis le début du service à 05h45. Le trafic était aussi perturbé sur la ligne 9 et rétabli sur les lignes 5 et 7 après des perturbations matinales.
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