Un militant du syndicat cheminot Sud-Rail a été grièvement blessé à l’œil lors de la manifestation jeudi à Paris contre la réforme des retraites, a indiqué vendredi son syndicat, dont un délégué a précisé ensuite à l’AFP que le cheminot aurait perdu l’usage de son œil.
« Le chirurgien lui a dit qu’il ne verrait plus de l’œil à gauche », a déclaré vendredi soir à l’AFP Christophe Huguet, délégué Sud-Rail du Technicentre Sud-Est Européen, à Villeneuve-Saint-Georges, où travaille son collègue. « Il a été opéré la nuit dernière et on a reçu cet après-midi un message rédigé par lui via sa famille », a précisé le délégué syndical. « Ça s’est passé à Paris, en tête du cortège, juste avant d’arriver à l’Opéra. On pense qu’il a reçu un éclat de grenade de désencerclement mais on ne sait pas encore précisément », a ajouté M. Huguet, lui-même présent dans la manifestation.
Un peu plus tôt dans la journée, le syndicat a dénoncé dans un communiqué « l’explosion des violences policières ». « Nous mettons en garde le gouvernement sur sa stratégie de répression du mouvement social pour tenter de le faire taire », est-il écrit.
Violences à l’encontre des forces de l’ordre
Gérald Darmanin a fait état de « 457 interpellations » et de « 441 policiers et gendarmes blessés » jeudi à l’occasion de la 9e journée de mobilisation contre la réforme des retraites et a dénoncé les violences commises à l’encontre des forces de l’ordre.
Hier, 441 policiers et gendarmes ont été blessés.
Tout le monde devrait dénoncer les violences commises à l’encontre de nos forces de l’ordre, des sous-préfectures, hôtels de ville, ainsi que les nombreuses dégradations.
457 personnes ont été interpellées partout en France. pic.twitter.com/lc6xsdiQnv— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 24, 2023
Un policier a perdu connaissance à Paris après avoir reçu un pavé en pleine tête. Un gendarme a également reçu de l’acide sur lui à Rennes.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.