Jeudi dernier, un individu soupçonné d’avoir agressé sexuellement plusieurs adolescentes dans un bassin de l’Aquaboulevard a été remis à la police par les agents de sécurité du centre aquatique.
Les faits ont eu lieu le 25 juillet en fin d’après-midi, dans une des piscines du parc aquatique de l’Aquaboulevard, dans le quinzième arrondissement de Paris.
« Une jeune fille est venue voir les maîtres nageurs. Elle voulait les prévenir qu’elle avait été victime d’actes inappropriés de la part d’un homme. On a tout de suite appelé la sécurité. Ils ont sorti l’homme de l’eau. On a pris ses affaires. On l’a embarqué au PC sécurité. Il s’est rhabillé. On a appelé la police », a expliqué Julien Corbière – directeur des opérations de l’Aquaboulevard – dans les colonnes du Parisien.
D’après le quotidien, sept adolescentes auraient été auditionnées par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire ce vendredi avant de porter plainte.
Parmi les victimes présumées, une jeune fille de 15 ans venue passer l’après-midi au parc aquatique avec sa famille et une amie a expliqué qu’elle se trouvait dans la piscine à vagues avec sa petite sœur de 8 ans lorsque le suspect s’est approché pour lui toucher la poitrine à plusieurs reprises avant de finir par lui agripper un sein.
Au cours de leurs auditions, les autres adolescentes ont raconté qu’elles avaient « été caressées au niveau du bas-ventre » par le suspect, qui aurait également collé son sexe « contre leurs fesses », confie une source policière.
« Ces agressions sont rares. On est très vigilants »
Âgé d’une quarantaine d’années, l’agresseur présumé a d’abord assuré pendant sa garde à vue qu’il ne faisait « que jouer avec tout le monde », avant de reconnaître qu’il avait bel et bien « collé les filles ». D’après un témoin cité par le quotidien francilien, il « ne parlait pas bien le français ».
Malgré l’émoi causé par les faits qui se sont déroulés le 25 juillet, Julien Corbière a tenu à rassurer les visiteurs, rappelant que le centre aquatique était surveillé par plusieurs maîtres nageurs, des agents de sécurité, ainsi qu’un dispositif de vidéosurveillance qui compte plus d’une centaine de caméras centralisées dans un PC sécurité. « Ces agressions sont rares. On est très vigilants », conclut le directeur des opérations de l’établissement.
Il y environ un an, un prédateur sexuel avait déjà été interpellé et poursuivi pour avoir agressé une adolescente de 12 ans dans l’un des jacuzzis.
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