Dimanche 7 novembre, une jeune fille de 17 ans originaire de l’Aisne a été retrouvée inconsciente par les forces de l’ordre sur le boulevard Barbès du XVIIIe arrondissement de Paris. Le mineur non accompagné (MNA) âgé de 16 ans, qui se trouvait à ses côtés est soupçonné de l’avoir droguée et violée dans la nuit du 6 au 7 novembre.
Alors que les policiers patrouillaient dans le XVIIIe arrondissement de Paris ce dimanche 7 novembre vers 13 heures, ils ont surpris un jeune homme aux côtés d’une adolescente. Cette dernière était allongée sur le trottoir dans un état d’inconscience, au 71 du boulevard en question, rapporte Le Parisien. Tout en embrassant la jeune fille sur la bouche, l’individu faisait des selfies de la scène.
Son pronostic vital était engagé !
Les forces de l’ordre ont immédiatement interpellé le suspect et alerté les pompiers, qui ont transporté la victime à l’hôpital Bichat. Les analyses toxicologiques ont montré que l’adolescente avait fumé du cannabis et absorbé de la Prégabaline, un médicament qui, s’il est utilisé comme une drogue, peut provoquer des hallucinations, ainsi que le révèle Le Parisien. Outre les nombreuses ecchymoses sur son corps, la jeune femme, dont le pronostic vital était alors engagé, avait été victime de viol. Le lundi 8 novembre, elle s’est néanmoins réveillé de son inconscience.
Elle a expliqué aux policiers de la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris chargés de l’enquête qu’elle avait fugué du foyer où elle se trouvait placée. Elle s’était ensuite rendue dans le squat où résidait son petit ami Mohammed. Elle y avait passé la nuit du 6 au 7 novembre. D’autres personnes, dont le cousin de Mohammed, étaient également présents.
Elle ne se souvient plus de rien…
Mais dès le 7 novembre au matin, les forces de l’ordre avaient interpellé Mohammed qui se trouvait « sous le coup d’une interdiction judiciaire de paraître à Paris », précisent nos confrères. C’est à ce moment-là que la jeune fugueuse s’était retrouvée seule avec le cousin de son petit ami et avait consommé des stupéfiants. La victime a expliqué aux enquêteurs qu’après cela, elle ne se souvient plus de rien.
Le suspect interpellé a quant à lui été placé en garde à vue. Ce mineur non accompagné (MNA) a nié avoir violé la jeune fugueuse lors de son audition. Il a en effet raconté qu’il avait passé la nuit avec elle dans un squat à Saint-Ouen, et celle-ci, après avoir « pris quelque chose de puissant », avait alors manifesté l’envie de s’allonger pour dormir. Elle s’était donc étendue sur le trottoir du boulevard Barbès. Alors que les photographies retrouvées sur le téléphone du suspect montrent bien qu’il embrasse l’adolescente, celui-ci s’est défendu en déclarant qu’elle était consentante.
Lors de sa garde à vue, le MNA s’est par ailleurs montré excessivement violent physiquement. Il a en effet frappé les policiers et s’est tapé la tête contre les murs, obligeant les forces de l’ordre à appeler un médecin, indique encore Le Parisien.
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