Habituellement présentes en Méditerranée, les méduses se plaisent en ce moment sur le littoral du Pas-de-Calais. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène.
Ainsi que le rapportent nos confrères de RTL et de TF1, sur la plage principale de Calais notamment, de nombreuses méduses bleuâtres tapissent le sol, rendant la baignade compliquée. En effet, leur contact peut provoquer de sérieuses démangeaisons.
Les récentes vagues de chaleur en cause
Plusieurs facteurs pourraient expliquer la présence de ces méduses sur certaines plages des Hauts-de-France. Axel, le responsable du poste de secours à Calais, a effectivement indiqué au micro de RTL que cela était dû « aux fortes chaleurs qui sont arrivées dernièrement ». Celles-ci ont réchauffé très rapidement l’eau, et cela « a attiré les méduses, qui aiment bien plus ou moins les eaux chaudes », a-t-il ajouté.
Aussi appelée méduse-lune, la méduse Aurélie (Aurelia aurita) présente à Calais affectionne des températures comprises entre 6 et 30 °C, nous apprend Océanopolis.
Un autre facteur pourrait aussi expliquer leur prolifération, à savoir le fait que leurs prédateurs ne sont plus aussi nombreux en raison de la surexploitation des ressources marines. C’est en tout cas l’une des hypothèses avancées sur TF1 par Pierre Gilles, un chercheur chargé de projet à l’Institut océanographique de Monaco.
Même mortes, elles conservent leur pouvoir urticant
Ces spécimens, lorsqu’ils sont adultes, peuvent mesurer jusqu’à 40 cm de diamètre. Ce sont leurs tentacules qui possèdent un pouvoir urticant, celui-ci étant conservé même lorsque la méduse est morte, précise encore Océanopolis. Notons cependant qu’il n’y a aucun danger pour l’homme.
C’est ce que confirme Axel auprès de nos confrères. « Les estivants viennent nous voir pour avoir des informations par rapport à ces méduses-là. Mais toutes celles qu’on va voir au bord de l’eau, même échouées sur le sable, je vous confirme, elles sont vraiment bien mortes et qu’il n’y a aucun danger pour vous », assure-t-il.
En cas de piqûre, la sauveteuse Rosalie Vanhersecke conseille sur TF1 « de bien rincer à l’eau, puis de monter au poste de secours, où on applique des poches de froid, qui atténuent vraiment les picotements ». Et pour savoir en temps réel si ces petites bêtes sont présentes ou non en quantité sur les différentes plages, il est recommandé de consulter le site Meduseo.
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