Il en rêvait depuis longtemps, il a enfin concrétisé ce projet original. Pierre Gaillard, un agriculteur, a mis en place un champ de fleurs en self-service à Souchez, près de Lens (Pas-de-Calais).
Pierre Gaillard est agriculteur et gère la ferme familiale à Souchez. Ainsi que le rapporte Actu.fr, il y a une vingtaine d’années, alors qu’il visitait « un champ de fleurs à cueillir avec [ses] enfants », l’agriculteur avait été littéralement séduit par l’idée. « Cela m’avait marqué », se rappelle-t-il. Concrétiser lui aussi un tel projet a ensuite germé dans sa tête. « Ça a mis du temps à mûrir car j’ai une autre activité à côté, et la crise sanitaire n’a rien arrangé », explique-t-il.
Si l’initiative lui tenait tant à cœur, c’est parce qu’il jugeait important de « sensibiliser les enfants avec la nature ». Mais son intention était aussi de proposer ce service aux habitants de sa commune et des communes environnantes. « Je veux aussi proposer quelque chose de local, de frais… Et puis tout le monde n’a pas la chance d’avoir un jardin où poussent de jolies fleurs », renchérit-il.
Pierre met un point d’honneur à proposer des fleurs qui auront poussé sur un terrain qui ne connaît pas les pesticides. Il a prévu 2 000 m² pour les jonquilles et 4 000 m² pour les tulipes, précise Actu.fr. Puis, par la suite, d’autres bulbes tels que des glaïeuls, des lys et des dahlias viendront compléter cet espace bucolique.
Étant donné que la plantation des bulbes a été effectuée en novembre de l’année dernière, le projet n’en est, pour le moment, qu’à l’étape de « démarrage ». Pierre précise que « les jonquilles apparaissent et [que] les tulipes devraient les rejoindre dans quelques jours ».
Et pour le paiement, Pierre a tout prévu. Une urne sera installée devant le champ. Les clients seront tenus de cueillir, puis de régler eux-mêmes les fleurs, sachant que le tarif variera en fonction du nombre de fleurs et de leur variété. Les jonquilles coûteront 20 centimes d’euro la tige, et les tulipes 50 centimes d’euro la tige.
« C’est basé sur la confiance, je ne serai pas toujours là pour surveiller », précise l’agriculteur, qui proposera aussi bien un paiement en espèces que via PayPal. Il conclut : « Je suis confiant et j’espère vraiment que cela va fonctionner. Je souhaite réitérer l’expérience l’année prochaine et plus encore. Le but est de pérenniser cette cueillette. »
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.