Quelques opposants à la cheffe d’orchestre italienne ont déployé une bannière « Pas de fachos à l’opéra » dans la salle. Ils ont été sortis par les organisateurs ce lundi 1er janvier.
« Pas de fachos à l’opéra ». Ce lundi 1er janvier, des trouble-fêtes ont perturbé la représentation gratuite donnée par Beatrice Venezi, une cheffe d’orchestre italienne accusée par certains d’avoir des sympathies « néofascistes ».
Dans la salle, les mécontents ont brandi une bannière « Pas de fachos à l’opéra » avant de se rasseoir. Les quatre personnes à l’origine de l’action coup de poing ont été sortis de la salle, indiquent les organisateurs à BFM Nice Côte d’Azur.
Quelques jours plus tôt, le jeudi 21 décembre, une première mobilisation contre l’artiste proche du parti de la Première ministre italienne avait réuni une cinquantaine de personnes. Ce qui n’a pas empêché la jeune femme de se produire à Noël et au Nouvel An.
« Séparer l’art de la politique »
Beatrice Venezi est la fille de Gabriele Venezi, ancien dirigeant du parti ouvertement néofasciste Forza Nuova, dans les années 2000. La trentenaire, tout comme son père, fait aussi de la politique. Elle est conseillère du ministre italien de la Culture, Gennaro Sangiuliano, dans le gouvernement de Giorgia Meloni. Une position qui a des répercussions jusque dans sa vie professionnelle.
Dès le mois de juillet, une dizaine de syndicats et d’associations étaient déjà vent debout contre sa venue à Nice à l’occasion des fêtes de fin d’année. « Elle a des choix politiques d’extrême droite néofasciste qui sont connus. Elle est invitée dans des événements politiques en profitant de son statut culturel. Par cette invitation, la ville de Nice tend la main en quelque sorte au néofascisme italien », fustigeait le président de l’association Tous citoyens auprès de nos confrères.
En réponse, le directeur de l’opéra de Nice a souhaité calmer les polémiques en affirmant qu’il était « essentiel de séparer l’art de la politique ».
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