Pas d’euthanasie pour Toto le sanglier, sauvé par la justice

Par Robin Lefebvre
27 juillet 2024 11:26 Mis à jour: 27 juillet 2024 11:28

Ce vendredi 26 juillet, la cour d’appel de Douai (Nord) a tranché pour « Toto le sanglier ». Promis à l’euthanasie, le sort du sanglier avait crée l’émoi dans le Pas-de-Calais.

L’animal ne sera finalement pas euthanasié. La cour d’appel de Douai a rendu son arrêt ce vendredi, rapporte France 3 Hauts-de-France. Ce sanglier blessé lors d’une partie de chasse à la fin de l’été 2023 avait été récupéré par une famille du Pas-de-Calais. La bête, soupçonnée de présenter un risque sanitaire pour les autres animaux en raison de sa maladie, avait été saisie par la gendarmerie. Depuis novembre, Toto restait à la fourrière pour animaux d’Arras.

En juin, le tribunal judiciaire arrageois s’était opposé à le faire euthanasier, mais le parquet avait fait appel. Le dossier avait finalement été renvoyé devant la cour d’appel de Douai.

Destiné à vivre dans un parc animalier

Bien que la cour ait ordonné l’annulation de l’euthanasie, elle n’a en rien statué sur le futur de l’animal. Mais l’association Stéphane Lamart, qui s’était démenée pour sauver l’animal, a annoncé dans un communiqué que Toto allait être récupéré par la ville de Charleville-Mézières pour qu’il puisse couler des jours paisibles dans un parc animalier.

« Je suis très satisfait de cette décision ! Cela prouve que les associations de protection animale ont un rôle essentiel à jouer : celui de ne jamais baisser les bras et de se battre bec et ongles contre des décisions de justice parfois inadaptées à la situation », a déclaré le président de l’association.

Le sort de Toto avait trouvé un écho dans tout le pays. Deux pétitions avaient été mises en ligne contre son euthanasie et avaient rassemblé 136.000 signatures.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.