« Il est là le réchauffement climatique, -3 degrés dans les Yvelines », a commencé ironiquement Pascal Praud lors son émission sur Cnews le 6 mai dernier. Invitée en plateau, Claire Nouvian, militante écologique sur la liste Place Publique-PS et fondatrice de l’association Bloom, pour la protection des océans et des espèces marines. Le thème du jour : « Le refroidissement climatique? ».
Lorsque Pascal Praud a posé la question de « Est-ce que oui ou non le réchauffement climatique existe », cela a déclenché une réaction vive de la part de la militante écologique Claire Nouvian : « Au XXIe siècle, vous être encore en train de poser la question […] Mais vous êtes rétrogrades! » a t-elle répliqué sans laisser les autres intervenants pouvoir lui répondre. Pascal Praud n’a pas hésité à la recadrer. «Madame Nouvian, s’il vous plaît, c’est la première fois que vous venez, je voudrais tout d’abord que vous vous calmiez», a t-il lancé, ajoutant ensuite : « La manière dont vous réagissez est très suspecte chère madame ».
Qualifiée de rétrograde et de dingue, Elisabeth Levy, directrice de la rédaction de Causeur n’a pas hésité à riposter: «C’est vous qui êtes folle, c’est vous qui êtes dingue ! Fallait pas venir si vous vouliez discuter avec des gens qui sont d’accord». Et Pascal Praud de renchérir: «Ce que vous dites est parfaitement ridicule et désagréable pour ceux qui vous reçoivent. Vous avez le droit d’écouter les autres plutôt que donner une image ridicule et hystérique de votre pensée.»
Claire Nouvian a choisi de s’exprimer au lendemain de cette altercation, postant une vidéo sur Twitter. « Face au négationnisme climatique et à la misogynie qui imprègnent encore quelques rétrogrades, soyons une vague à clamer la nécessité de notre colère », explique-t-elle.
Pour la socialiste Claire Nouvian, les français sont bêtes et ignorants ; et Elisabeth Lévy et Pascal Praud des négationnistes et révisionnistes. Elle n’est pas qu’hystérique, elle est aussi méprisante et insultante. pic.twitter.com/2FBTR62bo4
— Hélène Laporte (@HeleneLaporteRN) 7 mai 2019
Elisabeth Levy a elle aussi publié une vidéo sur Twitter sur un ton un peu plus mesuré:
#JeSuisFolleDeRage: @ClaireNouvian prétend qu’@ELevyCauseur lui a tendu, avec @PascalPraud, un « guet-appens » sexiste en débattant avec elle avant-hier sur @CNEWS . Elisabeth Lévy lui répond dans une vidéo à voir en exclusivité sur REACnROLL ici: https://t.co/HneD7j9bYl pic.twitter.com/h3XNN85MtE
— RÉACnROLL TV (@rnr_tv) 8 mai 2019
L’enjeu final de l’idéologie du changement climatique : le socialisme
La question n’est pas de nier l’évidence du changement climatique, mais de remettre en question les causes et les conséquences. À travers les âges géologiques, il y a eu plusieurs fois des augmentations de C02 sur terre, sans que l’homme ne soit présent. Concernant les conséquences, le modèle contraignant et punitif proposé par les mouvements écologistes actuels mènent notre société vers un modèle où la liberté individuelle est supprimée et l’État tout puissant. Or si il y a une évidence de protection de la nature à tenir dans les années à venir, cela ne pourra se faire que dans des sociétés libres et innovantes, ceci grâce à la responsabilité et la liberté individuelles de chacun de ses membres, et non par la contrainte d’un État politique centralisé.
Le mouvement écologiste est aujourd’hui dominé par une idéologie qui cherche à obtenir un pouvoir gouvernemental massif sur toutes les sphères importantes de l’activité humaine. La liberté individuelle doit y être restreinte. L’écologisme n’est que la dernière version de ces idéologies intolérantes – fascisme, socialisme et communisme – qui partagent la vision du monde, soit un endroit gravement perturbé qui ne peut être sauvé que si les gouvernements suppriment les droits individuels et obligent les masses à respecter un plan central conçu par le gouvernement.
Que veulent donc les « Verts » autoproclamés ? Ils réclament des politiques anti-vert. Ils veulent des réductions drastiques des émissions de CO2 (soit disant mauvais pour les plantes, mais sans CO2, pas de plantes), une réduction de l’utilisation d’énergie relativement bon marché comme le nucléaire (mais l’impact de cette réduction sera surtout sur les plus pauvres), et cherchent à imposer de lourds contrôles gouvernementaux sur notre vie quotidienne – mauvais pour tous ceux qui ne font pas partie des élites politiques nationales et mondiales et leurs subordonnés.
Il n’est pas dans les capacités humaines de décider quelle sera la température de la Terre dans les années à venir. Cependant, il est tout à fait en notre pouvoir de décider si nous voulons vivre dans une société libre et prospère ou dans une société pauvre et fortement contraintes par les règles d’un État central.
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