Passe sanitaire : un restaurateur refuse les ministres qui n’ont pas « un casier judiciaire vierge »

Par Léonard Plantain
28 août 2021 17:02 Mis à jour: 28 août 2021 17:02

Excédé et mécontent de devoir contrôler sa clientèle, le patron de la chaîne de restaurants Oncle Scott’s, à Cherbourg-en-Cotentin, dans la Manche, a affiché à l’entrée de son établissement une liste de règles à respecter pour les ministres qui voudraient venir y manger.

Depuis l’instauration du passe sanitaire, une petite affiche rappelle les règles à respecter pour s’installer à la table du restaurant Oncle Scott’s à Cherbourg-en-Cotentin. Cependant, en dessous du traditionnel « passe sanitaire ou du test PCR de moins de 72 h » obligatoire, le patron de l’établissement a ajouté quelques règles supplémentaires, mais uniquement pour les membres du gouvernement, a rapporté France Bleu.

Ainsi, pour entrer dans son restaurant, les ministres doivent présenter « un casier judiciaire vierge non signé par M. et Mme Balkany », « une quittance de loyer pas payée par l’État » ou encore « une dernière déclaration d’impôts surtout pas certifiée par M. Cahuzac », comme le montre l’image ci-dessous :

Bien sûr, derrière cet humour taquin, il y a un véritable coup de gueule contre le gouvernement. En effet, Laurent Marie, le patron, ne souhaite pas faire la police à l’entrée de son restaurant.

« Je ne suis pas contre la vaccination, je suis moi-même vacciné. Par contre, chacun fait ce qu’il veut […] Ceux qui ne vont pas se faire vacciner, on leur coupe les loisirs. Les restaurants, on est les loisirs. On se sert de nous ! On perd des ronds tous les jours parce qu’on nous utilise pour faire vacciner les gens. Et puis j’ai autre chose à faire. Quand on doit servir 200 personnes en une heure, est-ce que vous croyez que j’ai le temps de faire la police ? » a-t-il fustigé.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.