Patrick Balkany est incarcéré à la maison d’arrêt parisienne de la Santé depuis deux mois, après sa première condamnation pour fraude fiscale le 13 septembre.
« Le maintien en détention de Patrick Balkany est ordonné », a indiqué le président, sans expliquer les motivations de la cour. Il a jugé la demande du maire « recevable » sur la forme mais « non fondée ». Faute d’avoir pu réunir le montant de la caution fixée après l’acceptation de sa première demande de libération, a rejeté mercredi la deuxième demande de mise en liberté du maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany.
L’élu de 71 ans, qui a refusé d’être extrait de sa cellule de la maison d’arrêt de la Santé, n’était pas présent au délibéré.
L’un de ses avocats, Antoine Vey, n’a pas commenté la décision, expliquant que la défense allait avant toute chose « analyser les termes de l’arrêt » et « les comprendre ».
Une caution de 500 000 euros
La cour d’appel avait fait droit à sa première demande de mise en liberté, consécutive à sa condamnation à quatre ans de prison pour fraude fiscale avec incarcération immédiate et dix ans d’inéligibilité. Elle avait toutefois assorti sa libération d’un contrôle judiciaire sévère et du paiement préalable d’une caution de 500 000 euros.
À l’audience concernant sa deuxième demande de mise en liberté, Patrick Balkany avait expliqué qu’il craignait d’être « obligé de rester au trou » jusqu’à son premier procès en appel (fixé au 11 décembre), ne parvenant pas à réunir la caution de 500 000 euros exigée.
Une cagnotte mise en place
Déclarant qu’il n’avait pas de quoi payer cette somme, une association de Levalloisiens s’était montée pour soutenir financièrement leur maire. Cette cagnotte mise en place n’a récolté aujourd’hui qu’environ 50 000 euros.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.