Patrick Balkany reste en prison. Incarcéré depuis février à la maison d’arrêt de Fleury-Merogis dans l’Essonne, la cour d’appel de Paris s’est opposée à sa libération conditionnelle, elle rendra sa décision le 4 août.
L’audience s’est tenue le 30 juin pendant près de deux heures à huis clos devant la chambre d’application des peines de la cour d’appel de Paris. Patrick Balkany était présent en visioconférence depuis la maison d’arrêt de Fleury-Merogis, selon ses avocats, Robin Binsard et Romain Dieudonné.
Le 4 août, la cour d’appel décidera de sa libération conditionnelle, de son placement sous bracelet électronique ou de son maintien en détention.
Le 30 mai dernier le parquet d’Évry a fait appel de sa libération conditionnelle sans bracelet électronique, décidée par le tribunal d’application des peines d’Évry, impliquant le maintien en détention de l’ancien élu.
Fin de sa peine fixée au 21 avril 2023
Le parquet d’Évry avait estimé que M. Balkany manifestait « toujours son opposition au principe de sa condamnation, en dépit de son caractère définitif, ce qui augure mal du respect de la mesure d’aménagement de peine sollicitée ».
Selon la procureure d’Évry, l’ancien élu LR (Les Républicains) « ne justifie, au plus, que du paiement d’une somme totale de 7000 euros environ, depuis février 2022, alors que la dette fiscale dont il a la charge de la réparation s’élève à plus de quatre millions d’euros ».
La fin de peine de Patrick Balkany est fixée au 21 avril 2023.
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