Les enquêteurs néerlandais ont indiqué mercredi avoir trouvé un suspect dans le meurtre brutal d’un jeune garçon commis il y a 20 ans, une affaire qui continue d’ébranler les Pays-Bas encore aujourd’hui. Nicky Verstappen, 11 ans, avait soudainement disparu d’un camp de jeunesse en août 1998 dans la province de Limbourg, au sud des Pays-Bas. Le corps de l’enfant, qui a été abusé sexuellement avant d’être tué, avait été retrouvé un jour plus tard.
A l’époque, la police avait mené des recherches à grande échelle, suivies de près par les médias locaux et le public néerlandais. Malgré ces efforts, le tueur n’a jamais été retrouvé. Dans une tentative supplémentaire d’identifier un suspect, la police a lancé cette année un appel à plus de 20.000 hommes afin de récolter des échantillons ADN.
Récolter des échantillons ADN
« Les nouvelles techniques d’investigation nous ont donné de nouvelles opportunités. Nous avons à présent une correspondance ADN directe avec les traces (d’ADN) retrouvées sur le corps de Nicky Verstappen », a indiqué l’inspecteur de police Ferdinand Schellinkhout. « Nous recherchons Jos Brech, 55 ans. Il a été vu pour la dernière fois en France », a ajouté Ferdinand Schellinkhout lors d’une conférence de presse à Maastricht.
Les polices néerlandaise et française pensent que Jos Brech, âgé de 35 ans au moment des faits, se cache actuellement en France, dans les montagnes des Vosges, où il possède un chalet. Sa famille l’a porté disparu en avril, après qu’il leur a annoncé qu’il partait pour une balade en montagne, a déclaré M. Schellinkhout. Jos Brech, qui travaillait auparavant chez les scouts, serait un expert en survie.
L’ADN de Jos Brech correspond
« Nous sommes persuadés que le suspect est parti se cacher », a annoncé Ingrid Schaefer-Poels, chef de la police de Limbourg, demandant à toute personne ayant des informations de contacter les autorités. Les nouveaux outils numériques ont aidé la police à développer un profil ADN en 2008 à partir de traces prélevées sur les vêtements de Nicky Verstappen, mais aucune correspondance n’avait été trouvée.
Jos Brech, qui avait été entendu en tant que témoin dans l’affaire, ne se trouvait pas parmi les volontaires sur lesquels les enquêteurs ont récolté des échantillons ADN, ce qui a créé la suspicion. En fouillant son chalet dans les Vosges, la police a trouvé des traces ADN sur ses affaires personnelles. « Et ça correspondait », a indiqué le procureur en chef Jan Eland.
DC avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.