Le préfet des Pyrénées-Atlantiques et le président de l’assemblée départementale des maires ont condamné mardi « un acte d’intimidation » après la découverte dans la nuit de samedi à dimanche d’un cercueil devant une mairie d’un village basque.
Il portait « l’inscription ‘Euskara – ? – 2040’ », précisent le préfet Julien Charles et le représentant des élus Alain Sanz dans un communiqué commun, où ils rappellent que « depuis plusieurs semaines, un débat s’est engagé entre le conseil municipal de Briscous et des représentants associatifs à propos de l’ikastola de la commune ».
🖋 #CommuniquéDePresse
Dépôt d’un cercueil en bois devant la mairie de Briscous: le @Prefet64 et le président de l’association départementale des maires (ADM64) condamnent un acte d’intimidation envers des élus de la République pic.twitter.com/0WQ1FM5xmn— Préfet des Pyrénées-Atlantiques (@Prefet64) March 12, 2024
Les ikastolas sont des écoles sous contrat d’association avec le ministère de l’Éducation nationale, où l’enseignement est majoritairement dispensé en basque (« euskara »). Le débat évoqué dans le communiqué porte sur la capacité d’accueil de bâtiments en dur que l’ikastola souhaite construire sur les terrains qu’elle loue à la mairie de Briscous depuis dix ans.
Le mois dernier, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture un texte sénatorial visant à mieux protéger les élus locaux, de plus en plus confrontés à des violences, en durcissant notamment les sanctions pénales contre leurs auteurs. Après les retouches de l’Assemblée au texte adopté au Sénat, les deux chambres doivent désormais s’entendre sur une version commune.
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