Le directeur de BioNTech, qui a mis au point avec Pfizer l’un des vaccins contre le Covid-19 les plus répandus dans le monde, a annoncé que de nouveaux vaccins pourraient être nécessaires d’ici 2022 pour combattre la « prochaine génération » de variants du Covid-19.
Le directeur général de BioNTech, Ugur Sahin, a déclaré au Financial Times que les nouvelles souches du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois), à l’origine du Covid-19, seront probablement capables d’échapper aux vaccins actuels.
« Nous n’avons aucune raison de supposer que le système immunitaire résistera plus facilement à la prochaine génération de virus qu’à la génération actuelle. », a-t-il dit le 4 octobre. « Cette année [un vaccin différent] est totalement inutile. Mais au milieu de l’année prochaine, la situation pourrait être différente. »
Sans mentionner les données suggérant que l’« immunité naturelle » pourrait offrir une protection meilleure et plus durable, M. Sahin estime que les prochains vaccins devront être « adaptés » aux changements à venir du virus du PCC.
« Ce virus va rester, et le virus va encore s’adapter », a poursuivi M. Sahin. « Nous n’avons aucune raison de penser que la prochaine génération de virus sera plus facile à gérer pour le système immunitaire que la génération actuelle. Il s’agit d’une évolution continue, et cette évolution ne fait que commencer. »
D’autres dirigeants de sociétés pharmaceutiques, dont le PDG de Pfizer, Albert Bourla, ont également prédit l’apparition de nouveaux variants capables de résister aux vaccins.
« À mon avis, le scénario le plus probable est que, étant donné le virus est répandu dans le monde entier, on continuera à voir apparaitre de nouveaux variants », a déclaré M. Bourla à ABC News dans une interview récente. « De plus, nous aurons des vaccins qui dureront au moins un an, et je pense que le scénario le plus probable est une vaccination annuelle, mais nous ne savons pas vraiment. Nous devons attendre et voir les données. »
Tout au long de la seconde moitié de 2021, les responsables de la santé mondiale, les chefs d’entreprises et les médias ont fréquemment mis en garde contre le variant Delta du Covid-19 et ont souvent cité la souche comme une raison de mettre en œuvre davantage de confinements, de mandats de vaccination pour les emplois, de passeports vaccinaux et d’autres mesures.
En Israël, l’un des pays les plus vaccinés au monde, les autorités ont annoncé que les gens devront recevoir un rappel du vaccin contre le Covid-19, ou une troisième dose, après six mois pour être considérés comme totalement vaccinés. Cela signifie que les personnes qui n’ont pas été vaccinées se verront refuser l’entrée ou le service dans certains commerces tels que les restaurants, les gymnases ou les sites sportifs, car le gouvernement israélien exige que les personnes présentent une preuve de vaccination, connue sous le nom de « laissez-passer vert ».
Israël, qui s’appuie largement sur le vaccin Pfizer-BioNTech, est le premier pays au monde à rendre obligatoire l’injection de rappel dans le cadre de son passeport numérique de vaccination.
Ces commentaires font suite à une étude récente de BioRxiv, publiée avant l’examen par les pairs, selon laquelle de nombreux bénéficiaires du vaccin Pfizer-BioNTech présentaient une diminution importante des anticorps contre le Covid-19 et ses variants, notamment Delta, Beta et Mu.
Bali Pulendran, de l’université de Stanford, et Mehul Suthar, de l’université Emory, ont déclaré à Reuters la semaine dernière que leur étude montrait que « la vaccination avec le vaccin Pfizer-BioNTech induit des niveaux élevés d’anticorps neutralisants contre la souche vaccinale originale, mais que ces niveaux sont presque 10 fois moins élevés après 7 mois ».
Les responsables de Pfizer et BioNTech n’ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaires de la part de Epoch Times.
Jack Phillips est reporter pour Epoch Times à New York.
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