Péage du Perthus : un policier renversé et traîné au sol après un refus d’obtempérer, deux hommes interpellés et un en fuite

Par Emmanuelle Bourdy
31 décembre 2024 12:47 Mis à jour: 31 décembre 2024 12:49

Lors d’un refus d’obtempérer, dans la nuit de samedi 28 à dimanche 29 décembre au péage du Perthus (Pyrénées-Orientales), un policier a été renversé et traîné au sol sur plusieurs mètres. Deux hommes ont été placés en garde à vue. Une enquête a été ouverte.

Une Peugeot 407 dans laquelle se trouvait trois individus a été contrôlée au péage du Perthus, peu avant 1 heure du matin dimanche dernier. Si le conducteur s’est arrêté dans un premier temps, il a ensuite pris la fuite « précipitamment », rapporte France Bleu. Se faisant, il a renversé un policier de la police aux frontières (Paf), le traînant au sol sur quelques mètres. L’automobiliste est activement recherché.

Le véhicule abandonné sur une aire d’autoroute

Bien que les policiers soient parvenus à crever l’une des roues de la Peugeot 407 en utilisant un « stop stick », le conducteur a cependant réussi à s’enfuir.

Après avoir emprunté l’autoroute A9 à contresens, en direction de Narbonne, les trois individus poursuivis par les policiers ont abandonné leur véhicule sur une aire d’autoroute, une vingtaine de kilomètres plus loin.

Deux des trois hommes, âgés de 40 et 51 ans, ont été arrêtés à proximité de la voiture. Lors de cette interpellation, l’un d’eux a mordu l’un des policiers de la Paf. Tous deux ont ensuite été placés en garde à vue.

Les motivations du refus d’obtempérer pas encore connues

Le troisième homme était toujours recherché ce 30 décembre au soir, selon nos confrères. Le parquet a précisé à France Bleu qu’aucun produit stupéfiant n’a été retrouvé à bord de la Peugeot 407, qui n’avait d’ailleurs pas été signalée comme volée. Par conséquent, « les motivations du refus d’obtempérer ne sont pas encore connues » à l’heure actuelle, a signifié le parquet.

Quant au policier traîné au sol, il a été blessé au niveau du coude et de la hanche. Selon le parquet de Perpignan, il a reçu une ITT (Incapacité totale temporaire) de deux jours.

Une enquête a par ailleurs été ouverte pour refus d’obtempérer aggravé par la mise en danger de la vie d’autrui et délit de fuite et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique.

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