Le spécialiste français des tubes sans soudure a annoncé qu’il allait supprimer plus d’un millier de postes, dont 350 en France pour « renforcer la compétitivité » du groupe dans un contexte de baisse d’activité.
Vallourec, spécialiste des tubes sans soudure, tributaire d’un marché des hydrocarbures qui s’est très fortement contracté depuis le début de la crise sanitaire, avait déjà annoncé au premier semestre la suppression de 900 postes en Amérique du Nord, soit le tiers des effectifs de la zone. Désormais, il prévoit de supprimer 1050 postes de plus, sur près de 19 000 salariés dans le monde.
Pour la France, le plan de restructuration prévoit la suppression de 350 postes, notamment sur des unités de production, incluant la fermeture de l’usine de Déville-les-Rouen en Seine-Maritime.
Un « choc industriel »
« C’est un véritable choc pour notre territoire », a affirmé dans un communiqué le député (LREM) du département, Damien Adam, évoquant « près de 190 salariés » ainsi concernés et se disant déterminé à « tout faire » pour que le site « retrouve une activité à vocation industrielle reprenant un maximum d’emplois ».
« La disparition de l’entreprise fragilise un peu plus l’écosystème industriel de la Métropole » de Rouen, a déploré le président LREM du conseil départemental, Bertrand Bellanger, tandis que le maire PS de Rouen et président de la Métropole Rouen Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol, a manifesté sa « colère » face à un « immense gâchis », affirmant que « ces annonces constituent un choc industriel de premier plan pour notre Métropole, qui ne peut rester sans réponse ».
Les élus de la région Hauts-de-France et de plusieurs communes où Vallourec est présent ont également réagi pour exprimer leur vigilance « sur les emplois des sites industriels d’Aulnoye-Aymeries, Saint-Saulve, ainsi que du site support de Valenciennes ». En Allemagne, le groupe table sur 200 postes en moins et des réductions de temps de travail. Enfin, au Brésil, ce sont 500 postes qui seront supprimés dans les fonctions support.
Ces mesures font suite à un troisième trimestre qui a vu le chiffre d’affaires du groupe chuter d’un tiers, à 716 millions d’euros, tandis que la perte nette s’est légèrement creusée à 69 millions d’euros (contre 60 millions un an auparavant).
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