Le vice-président Mike Pence a demandé jeudi à un juge fédéral de rejeter une tentative visant à lui donner « l’autorité exclusive » de décider quels votes du collège électoral devraient être comptés lors de la prochaine session conjointe du Congrès.
La semaine dernière, le député Louie Gohmert (Parti républicain, Texas) et d’autres républicains ont déposé une requête contre Pence, demandant que le tribunal lui accorde le pouvoir de décider quels votes seront comptés le 6 janvier 2021, date à laquelle les législateurs se réuniront pour observer la certification officielle des votes électoraux des États pour le président des États-Unis.
Pence a fait valoir qu’il n’était pas le bon défendeur dans cette affaire. Dans une plainte déposée jeudi (pdf) auprès du juge de district américain Jeremy Kernodle, un avocat représentant Pence a écrit : « Un procès visant à établir que le vice-président ait un pouvoir discrétionnaire sur le résultat de l’élection, déposé contre le vice-président, est une contradiction juridique manifeste. »
Les plaignants ont déclaré précédemment que leur avocat avait « fait une tentative significative » de contacter l’avocat de Pence mais que les discussions « n’ont pas réussi à aboutir à un accord, et cette poursuite a été déposée », selon une demande d’accélération du calendrier de l’affaire.
Le procès concerne le rôle de Pence en tant que président du Sénat.
Dans sept États clé, les électeurs républicains ont voté pour le président Donald Trump le 14 décembre. Ils ont affirmé que Trump était le véritable gagnant dans ces États, alléguant une fraude électorale et contestant les responsables des élections qui ont déclaré la victoire de Biden.
M. Gohmert et d’autres républicains ont fait valoir dans le procès que la Constitution américaine définit clairement le protocole à suivre lorsque des listes électorales alternatives sont présentées au président du Sénat. Ils affirment que le président du Sénat a « l’autorité exclusive et la seule discrétion, en vertu du 12e amendement, de déterminer quelles listes électorales pour un État peuvent être comptées, et il peut aussi décider de n’en retenir aucune ».
Le 12e amendement de la Constitution stipule que les électeurs de chaque État doivent se réunir, et finalement envoyer les votes signés et certifiés au président du Sénat, dans ce cas, Pence.
« Le président du Sénat doit, en présence du Sénat et de la Chambre des représentants, ouvrir tous les certificats et les votes sont alors comptés », indique l’amendement de 1804.
M. Gohmert fait partie de la douzaine de membres de la Chambre des représentants qui prévoient de contester les votes électoraux lors de la session commune du 6 janvier 2021. Il faut au moins un sénateur pour soutenir une contestation.
Le pouvoir du vice-président de compter ou de rejeter les votes électoraux est contesté.
La Maison-Blanche n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaires d’Epoch Times.
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