Un habitant du Vaucluse a sorti son arme et abattu un drone qui s’est révélé appartenir à la société Enedis, l’appareil étant destiné à surveiller des lignes à haute tension.
Mercredi 14 août, les gendarmes ont convoqué un habitant du Chemin des Carruches, à Robion, afin de l’interroger. Le gestionnaire du réseau électrique Enedis a porté plainte contre l’homme pour destruction de l’un de ses drones.
Ce mercredi vers 10h, alors qu’il se trouvait dans son jardin et sa piscine, l’homme a vu un drone survoler sa propriété. Il est alors cherché son fusil de chasse, a visé le drone et l’a abattu. Il pensait que le détenteur du drone était en train de l’espionner dans sa piscine, relate France Bleu.
Poursuites pour « destruction d’un bien appartenant à autrui par moyen dangereux »
L’appareil abattu a été détruit. Il appartenait à Enedis et était chargé de contrôler et sécuriser les lignes à haute tension en vérifiant, entre autres, l’élagage des arbres.
Le riverain risque des poursuites pour « destruction d’un bien appartenant à autrui par moyen dangereux », ainsi que la suspension de sa licence de chasse.
Lors d’un constat de survol de drones, les gendarmes conseillent de signaler les faits aux forces de l’ordre, ceux-ci détenant la liste des propriétaires de drones ayant des autorisations.
Parallèlement, les militaires rappellent également que l’usage de drones est soumis à autorisations, rapporte La Provence.
Il est interdit de survoler un rassemblement de personnes, des sites sensibles ou protégés, de filmer quelqu’un à son insu ou de transporter avec son drone des matières dangereuses ou prohibées. Une distance minimale de sécurité de 150 m est également à respecter à proximité des habitations.
Les contrevenants, qui en cas de maladresse ou de négligence, survolent des zones non autorisées avec leurs appareils, s’exposent à des peines de six mois d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.