Suite à un arrêté de réquisition obligeant des salariés en grève à venir travailler, des camions de carburant ont quitté jeudi 13 octobre le dépôt TotalEnergies de Mardyck, près de Dunkerque dans le Nord, les premiers depuis plus de deux semaines.
Le dépôt des Flandres, qui alimente près de la moitié des Hauts-de-France, ne livrait plus de carburant depuis le 26 septembre, provoquant d’importantes difficultés d’approvisionnement depuis début octobre dans la région.
La préfecture des Hauts-de-France estime que la moitié au moins des stations-service y sont indisponibles.
Un arrêté pris par le préfet du Nord
Après le site d’Esso-ExxonMobil en Normandie mercredi, le gouvernement a décidé de réquisitionner ce dépôt TotalEnergies jeudi. Le préfet du Nord a pris un arrêté imposant à une équipe de six salariés d’aller travailler, qui court jusqu’à vendredi 6H00 du matin. Un autre pourrait être promulgué dans la foulée.
Deux heures après l’arrivée de la première équipe de salariés réquisitionnés, des camions ont quitté le dépôt et pris la route sans encombre, en présence de deux fourgons de CRS, tandis que les grévistes restaient rassemblés sur un piquet de grève à environ 800 mètres de là.
Ce vendredi, une assemblée générale était prévue à 6H00, au changement de quart, pour décider de la suite du mouvement, à l’issue de négociations prévues jeudi à 20H00 entre la direction de TotalEnergies et les syndicats, a indiqué Clément Mortier, secrétaire général FO.
Habituellement, une centaine de camions transportant en moyenne 30.000 litres de carburant quittent chaque jour le site de TotalEnergies à Mardyck.
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