Un terrible cas d’abus a été découvert à la mi-septembre en Inde après qu’une fillette de 12 ans eut révélé à une conseillère pédagogique qu’elle avait été violée par 30 hommes au cours des deux dernières années. Tous les abus auraient été consentis par son père.
L’affaire a été reprise par le journal indien Times of India, qui a indiqué que les événements ont été enregistrés dans la ville indienne de Malappuram entre 2017 et 2019.
La mineure, dont le nom n’a pas été divulgué, a confié à la conseillère que la première personne qui l’aurait violée l’aurait fait quand elle avait 10 ans. Selon son récit, cette personne était un ami de son père.
Par la suite, beaucoup d’autres auraient agi de la sorte, en échange de l’argent que le père aurait reçu pour les prétendus services sexuels.
Après avoir pris connaissance de son histoire, la conseillère pédagogique concernée a ouvert une enquête qui a permis de déterminer que le père de la fillette était au chômage depuis deux ans.
En outre, on savait aussi que le sujet avait forcé sa femme à se prostituer à l’époque, une situation qui aurait aussi touché la fillette à certains moments.
Puis le centre éducatif a mis ces informations à la connaissance du Bureau du procureur national, qui a commencé par une enquête comprenant des détails fournis par des témoins et des examens médicaux de la jeune fille, au cours desquels il a été prouvé qu’elle avait été violée.
Enfin, lors d’une opération menée il y a deux week-ends, la police a fouillé le domicile familial, arrêté le père de la fillette et emmené l’enfant en lieu sûr.
Ce qui a le plus retenu l’attention des médias locaux, c’est que la fillette, lorsqu’elle a quitté la maison, a écrit sur la porte d’entrée un message qui disait : « Je suis désolée, Maman. »
Apparemment, comme l’a expliqué l’école, cela se serait produit parce que la fillette « se serait sentie impliquée dans les finances de la famille ».
La mère de l’enfant n’a pas été arrêtée et sera appelée à témoigner dans cette affaire. Malgré tous les antécédents de son mari, elle a déclaré publiquement qu’il s’agissait d’une « conspiration ».
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