Lors d’une visite surprise à Perpignan, le ministre de l’Intérieur s’est exprimé le mercredi 31 juillet sur la dégradation de la permanence d’un député LREM en marge de la manifestation des « gilets jaunes » samedi.
Alors que le qualificatif jusqu’à lors consacré était « saccage », Christophe Castaner a préféré parler d’« attentat ».
« Le principe de l’attentat, c’est de préparer l’acte. Là, on a des gens qui sont venus avec des bidons d’essence. Ils s’étaient équipés et ont tenté notamment d’attenter à la vie d’un parlementaire présent dans la permanence », a-t-il déclaré.
Sur Twitter, une rescapée de l’attentat du Bataclan en novembre 2015, a interpellé le ministre de l’Intérieur.
Bonjour @CCastaner ayant été au Bataclan et ayant donc survécu à un véritable attentat, je vous invite à faire attention aux mots que vous employez, aux gens que vous blessez et surtout à démissionner. Vous êtes indigne de votre fonction et vous devriez avoir honte. Merci. https://t.co/TnOOr2y1jF
— So’ (@WonderSo_) August 1, 2019
Les parlementaires sont de nouveau visés depuis plusieurs jours, en particulier les députés LREM qui ont voté le 23 juillet en faveur de la ratification du traité de libre-échange entre l’Europe et le Canada (Ceta). Plusieurs permanences ont été emmurées, taguées ou vandalisées.
Selon Le Figaro et d’après le Code pénal, un attentat est défini par le « fait de commettre un ou plusieurs actes de violence de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national ».
Un crime puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.
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