Le Président péruvien Pedro Castillo a indiqué le 16 avril que son gouvernement voulait imposer une castration chimique obligatoire pour les violeurs de mineurs d’âge, parmi d’autres mesures drastiques contre ces crimes.
« Assez de tant de violence, les crimes sexuels contre les enfants ne seront pas tolérés par ce gouvernement, ni ne resteront impunis », a déclaré Pedro Castillo, qui s’est dit « indigné » après le viol d’une petite fille de trois ans, qui a choqué le pays.
La mesure proposée par le chef de l’État doit encore être approuvée par le parlement péruvien.
Déjà pratiquée dans d’autres pays
Le Président Castillo a cité la Russie, la Pologne, la Corée du Sud, l’Indonésie et la Moldavie comme autant de pays où se pratique déjà la castration chimique des violeurs. Celle-ci consiste à administrer des médicaments inhibant le désir sexuel, de façon préventive ou pour empêcher toute récidive.
Selon le ministère péruvien des droits de la femme, plus de 21.000 mineurs d’âge ont été victimes de viols au cours des quatre dernières années. Pour la seule année 2021, 6929 cas ont été répertoriés.
Au Pérou, les violeurs de mineurs âgés de moins de 14 ans risquent une condamnation à la prison à perpétuité.
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