Vendredi 8 décembre 2023, la justice administrative a rejeté la procédure intentée par la Ligue des Droits de l’Homme 66 contre la crèche de Noël installée par la municipalité de Perpignan.
Interdite il y a un an, autorisée en 2023. Condamnée en 2022 pour avoir installé un pessebre dans la cour intérieure de la mairie, la Ville de Perpignan obtient ce 8 décembre 2023 l’approbation du tribunal administratif de Montpellier pour sa crèche.
En cette fin d’année, le maire s’était joué des opposants en installant la crèche, non plus dans l’enceinte de la mairie, mais sur la voie publique en ouvrant les grilles pour pouvoir contempler depuis le patio municipal la scène de nativité.
« Stop à tous ces excès de la pensée unique »
« La municipalité accueille avec soulagement cette décision, car elle vient mettre un terme aux ardeurs de tous ceux qui veulent imposer leur pensée et dont l’unique projet est d’empêcher l’expression de notre histoire, de nos traditions et de notre culture », réagit la mairie de Perpignan dans un communiqué.
?? Gagné ! Les juges du TA de Montpellier viennent de juger que notre « Pessebre » est bien à sa place à #Perpignan, … et remet par là même la LDH à la sienne ! Stop à tous ces excès de la pensée unique ! Laissez vivre nos traditions ! pic.twitter.com/fdBjgO87L6
— Louis Aliot (@louis_aliot) December 8, 2023
C’est en effet la Ligue des Droits de l’Homme 66 qui avait saisi la justice administrative le 2 décembre dernier. Cette dernière considérait notamment que la municipalité faisait du « prosélytisme ». En 2022, le tribunal administratif avait ordonné le retrait du pessebre de la cour de la mairie et avait condamné la Ville à payer une astreinte de 100 euros par jour de retard.
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