Onze commerces du centre-ville de Perpignan (Pyrénées-Orientales) ont été acquis par un mystérieux acheteur, a révélé le maire de la ville lors du Conseil municipal, ce 22 juin. Ces affaires étant destinées à devenir des chaînes de restauration halal, les élus sont tous d’accord pour s’y opposer.
Selon Louis Aliot, le maire de Perpignan, onze commerces situés rue de la Cloche d’Or dans le centre-ville, ont été vendus dans la plus grande opacité, rapporte Actu Perpignan. Ces commerces pourraient bien devenir des chaînes de restauration halal, ainsi que l’a précisé l’édile ce mercredi 22 juin. Opposée à ce projet, deux solutions s’offrent à la municipalité pour le contrer.
Des investisseurs étrangers sur le coup
Pour ces commerces, à l’abandon depuis plus de deux ans, le propriétaire des lieux s’est vu proposer la coquette somme de plus d’un million d’euros, un montant bien au-dessus de la valeur de ces fonds de commerce, a mentionné le maire de Perpignan ce mercredi, à l’occasion du Conseil municipal.
Après enquête, la municipalité a découvert qu’il s’agissait d’investisseurs étrangers voulant installer des chaînes de restauration halal. L’élu précise que des enseignes telles que « G La Dalle » et « Phuket Wok » s’y établiraient.
« J’attire votre attention sur le fait que ces sociétés tentent de s’implanter au cœur de notre ville dans la plus grande discrétion, sans jamais apparaître dans la procédure transactionnelle », a pointé Louis Aliot auprès de ses conseillers.
L’influenceur Nasdas est-il impliqué ?
Toutefois, une personnalité serait impliquée dans cette affaire. Il s’agit de Nasdas, l’influenceur du quartier Saint-Jacques, qui compte plusieurs millions d’abonnés sur Snapchat. La mairie soupçonne en effet ce dernier de vouloir « faire de la communication et du placement de produit pour ces marques de produits halal dont le but est de s’étendre à partir du Sud de la France ». Mais l’entourage de l’influenceur nie totalement une telle intention, ainsi que le précise Actu Perpignan.
Les conseillers municipaux sont tous d’accord avec le maire, qui a indiqué : « Cette opération est en opposition totale avec ce que nous voulons faire du centre-ville, à savoir un poumon commercial de qualité et diversifié. La situation est particulièrement grave. Nous ne pouvons rester sans rien faire. Il en va de l’intérêt général et de celui de la ville de Perpignan. »
La municipalité envisage donc de préempter. C’est en tout cas l’une des possibilités que Louis Aliot a mis sur la table ce mercredi. Une autre solution serait de négocier directement avec le propriétaire pour le rachat des fonds de commerce.
***
Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.