Après avoir chassé les dealers de la cité des Oiseaux à Perpignan, la police a muré, ce mardi 29 juin, le point de deal de la cité El Vivès dans le même quartier.
Ce mardi, au petit matin, la police municipale engagée dans une vaste chasse aux trafiquants de drogue a fait murer le point de deal de la cité El Vivès – une première à Perpignan. Il faut dire que ce « coffee shop » du quartier du Bas-Vernet était installé à la vue de tous depuis plus de 2 ans dans des parties communes d’une résidence HLM.
Après avoir chassé les dealers installés dans la cité des Oiseaux, c’est un nouveau grand coup qu’a porté la police contre les trafiquants. Lundi 28 juin, deux individus suspectés de participer au trafic de drogue ont également été interpellés. Aussi, les murs sur lesquels des graffitis indiquaient la présence du point de deal ont tous été repeints, a rapporté France Bleu.
Depuis son installation, ce point de deal rendait la vie difficile pour beaucoup d’habitants. Plusieurs ont évoqué des tirs fréquents, des nuisances sonores constantes et parfois de l’agressivité de la part des jeunes dealers. « C’était devenu insupportable, ils n’avaient aucun respect », a indiqué, soulagé, Mohammed, qui réside dans un immeuble voisin et dont la sœur habitait le bâtiment concerné avant de déménager.
« Il y avait des règlements de compte et nous, on était au milieu », a également partagé Saïda, une autre habitante. « De voir que la police est là 24h/24, on est heureux, on sait qu’on n’est pas seuls parce qu’à un moment donné, on se sentait abandonnés », a-t-elle ajouté.
De son côté, présent lors de l’emmurage du point de deal, le maire RN de Perpignan Louis Aliot a promis de nouvelles actions d’envergure contre le trafic de drogue : « On va faire une zone zéro dealer dans Perpignan. Petit à petit, on va les pousser. Ce qui est valable aux Oiseaux sera valable demain à El Vivès et Bétriu et sur l’ensemble de la ville, car c’est l’une des causes du pourrissement de notre vie en société, il faut que cela cesse », a-t-il assuré.
Entre-temps, Louis Aliot en a profité pour demander des moyens de police supplémentaires au ministre de l’Intérieur : « Il faut que monsieur Darmanin arrête de ramener sa science à la télévision et qu’il donne des moyens à Perpignan parce que, si on avait des moyens de policiers nationaux avec notre police municipale, je pense qu’on pourrait arrêter tous les points de deal à Perpignan. Au niveau de la mairie on fait le job, on a recruté 30 agents supplémentaires, on a mis des patrouilles de nuit et on est sur le terrain », a-t-il déclaré.
Tout en continuant à faire le ménage, la Municipalité a également promis des opérations de pédagogie sur la drogue à la rentrée prochaine dans les écoles, afin de sensibiliser les jeunes.
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