Hébergé et assisté par une association d’aide aux migrants, un jeune Koweïti de 20 ans s’en est pris violemment au matériel de l’organisme après que sa demande d’asile a été rejetée.
Débarqué du Koweit pour demander l’asile en France, un jeune clandestin prénommé Ali a été pris en charge par une association qui l’a logé et l’a appuyé dans ses démarches administratives.
Jeudi dernier, Ali reçoit un courrier lui notifiant le refus de sa demande d’asile. Une décision qui n’est pas du goût de ce jeune homme de 20 ans, qui « entre aussitôt dans une colère noire » écrit L’Indépendant.
Il décidé de démolir la voiture de l’association avant d’être appréhendé par les gendarmes qu’il invectivera copieusement. Des injures qu’il n’épargnera pas non plus à la directrice de l’association d’aide aux migrants.
Jugé par le tribunal correctionnel de Perpignan, Ali essaie tant bien que mal de justifier son acte de vandalisme : « J’étais fatigué et pas content », se défend-il avec maladresse.
Le président du tribunal s’inquiète ensuite des substances consommées par le migrant avant de passer à l’acte :
« Vous aviez consommé pas mal d’alcool et de cannabis, non ? Mais, au fait, comment avez-vous pu vous les offrir ? »
Et Ali de répondre uniment : « Avec l’allocation versée aux demandeurs d’asile ! »
Après avoir souligné que le jeune Koweïti avait « surtout expliqué qu’il avait été prétendument mal accueilli et mal logé », le procureur de la République requit 8 mois d’emprisonnement avec sursis.
Mais la cour ne suivra pas les réquisitions du ministère public, condamnant finalement Ali à 3 mois de prison ferme avec maintien en détention.
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