Tel est pris qui croyait prendre ! La victime a flairé l’arnaque dont elle allait faire l’objet, le 26 septembre dernier, alors qu’elle se trouvait sur le parking du supermarché Lidl, à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Les escrocs ont été interpellés dans la foulée.
Deux individus ont accosté une femme quadragénaire sur le parking du Lidl de Saint-Assiscle, l’accusant d’avoir endommagé le rétroviseur de leur voiture. Souhaitant régler le litige à l’amiable, ils lui ont demandé une coquette somme. Mais la femme n’avait pas d’argent liquide sur elle, rapportent nos confrères d’Actu Perpignan.
Ils lui demandent de régler le prix du rétroviseur, sans passer par un constat
Cette « arnaque au rétroviseur », très répandue dans le sud de la France, a bien failli faire une énième victime le 26 septembre dernier. Après avoir accusé la quadragénaire d’avoir cassé leur rétroviseur, les deux individus se sont montrés insistant, souhaitant qu’elle règle de suite le prix du rétroviseur en lui faisant grâce de remplir un constat. Ils lui ont donc demandé 100 euros, une somme que la victime n’avait pas sur elle.
Les deux compères, qui prétendaient habiter dans l’Aude tout en déclarant être pressés, ont proposé à la femme de l’accompagner jusqu’au distributeur de billets le plus proche. La dame est montée à bord de son véhicule, suivie de très près par les deux hommes. Sentant l’arnaque, elle a décidé de composer le 17, tout en faisant plusieurs tours de ronds-points afin de gagner du temps. Les deux escrocs ont fini par perdre patience et l’ont fait savoir à leur victime en s’énervant sur leur klaxonne.
« Coutumiers des faits »
Environ 10 minutes plus tard, les forces de l’ordre ont repéré le véhicule et ont interpellé les deux hommes, âgés de 23 ans et 31 ans, puis les ont placés en garde à vue.
S’ils ont d’abord nié les faits qui leur étaient reprochés, ils ont fini par les reconnaître. Les policiers se sont également aperçus que les deux complices n’en étaient pas à leur première arnaque de ce type. Ainsi que l’a précisée la police nationale des Pyrénées-Orientales sur son compte Facebook le 3 octobre dernier, « ils ont été interpellés pour les mêmes faits le 27 août 2024 sur la commune de Canohès ».
De surcroît, l’homme de 23 ans conduisait sans permis. Libérés à la suite de leur garde à vue, ils devront donc répondre de leurs actes le 4 avril prochain, devant le tribunal judiciaire de Perpignan. Quant à la victime, elle a déposé plainte, a encore précisé la police nationale.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.