INSPIRANT

Un perroquet entraîné au vol libre s’élève au-dessus de paysages anglais spectaculaires ; les photos sont magnifiques

mars 24, 2021 19:27, Last Updated: mai 10, 2021 6:25
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Un magnifique ara polychrome a été photographié en train de voler librement au-dessus du parc national de Peak District, au Royaume-Uni, après avoir reçu un entraînement spécial lui permettant de s’élever seul dans le ciel et de profiter de la vue pendant que son maître l’attend en bas.

Ces moments incroyables ont été filmés – Motley, l’ara arlequin, s’amusant à planer dans les airs et à admirer le paysage spectaculaire – par sa propriétaire, Chloe Brown.

L’étudiante en biologie zoologique et employée à temps partiel à la Royal School for the Deaf Derby élève Motley depuis qu’il a un peu plus de 21 semaines, et le nourrit même à la main.

Motley survolant Surprise View, Hathersage (Caters News)
Chloe Brown et Motley l’ara arlequin âgé d’un an (Caters News)

Après avoir fait des recherches sur le vol libre – apprendre à des oiseaux à voler à l’extérieur sans aucune contrainte et à revenir ensuite vers leur maître – Chloe a compris les avantages que cela pouvait lui apporter, notamment la stimulation mentale et l’exercice.

Cependant, le vol libre doit être effectué avec beaucoup de précautions et demande beaucoup d’efforts et d’entraînement, car, techniquement, les perroquets ne devraient pas être gardés comme animaux de compagnie, explique Chloe.

Cependant, le travail acharné a porté ses fruits et le lien étroit entre elle et Motley lui a permis de profiter régulièrement de journées d’exploration avec elle, notamment à Cubar Edge, Millstone Edge, Stepping Stones, Monsal Trail et Lathkilldale.

Motley vu de loin survolant le paysage anglais (Caters News)

« Le vol libre semble être un moyen indéniable de créer des liens avec votre oiseau, de l’enrichir et de lui offrir un mode de vie plus naturel », a déclaré Chloe.

« Au début du mois de mars 2020, nous avons pratiqué l’entraînement au rappel avec Motley, en améliorant ses compétences jusqu’à ce que j’arrive au point où il soit complètement entraîné à voler librement à l’extérieur. Bien que j’aie entraîné Motley moi-même, je recommande toujours aux autres de trouver un mentor ou un entraîneur. Je suis très impliqué dans la communauté du vol libre et j’avais d’autres amis et professionnels à qui parler, obtenir des conseils ou critiquer ma formation pour l’améliorer. »

Grâce à ses efforts, Motley est maintenant en mesure de profiter de moments incroyables dans des endroits comme le Peak District, en volant depuis des falaises et en plongeant à travers les arbres, bien que Chloe s’assure que leurs destinations soient choisies avec soin afin de garantir qu’il soit toujours en sécurité, mais en ajoutant toujours quelques challenges afin d’étoffer son temps de vol.

Motley l’ara arlequin plongeant sur les bords de falaises et passant les meilleurs moments de sa vie (Caters News)

Tout en soulignant l’obligation d’une planification et d’un entraînement minutieux, Chloe insiste sur la nécessité de faire preuve de patience et de s’assurer que les oiseaux comme Motley s’amusent.

« [C’est un processus qui requiert de] l’entraînement, de la patience, et qui exige de découvrir les choses qui motivent l’oiseau. Motley a un lien fort avec moi, c’est pourquoi il n’était pas intéressé par les récompenses alimentaires et aime juste avoir un câlin une fois rentré », dit-elle.

« Il faut s’assurer que l’entraînement soit effectué lorsque l’oiseau est motivé et apprécie l’activité, ce qui lui permet de choisir de voler ou non. »

Motley, prenant son envol (Caters News)
Motley, planant sur Stanage Edge (Caters News)

Elle a également souligné la nécessité pour les propriétaires d’être conscients des zones dans lesquelles leurs oiseaux peuvent voler, en tenant compte de la météo, et même de la présence potentielle d’oiseaux de proie.

Bien qu’elle ait eu la chance d’élever elle-même Motley et de développer leur incroyable lien, elle ne recommande pas à n’importe qui d’acheter un perroquet, en particulier une grande race comme les aras. Cela est dû à un ensemble de facteurs, dont les coûts alimentaires et médicaux, l’attention dont ils ont besoin pour rester heureux, et aussi le fait qu’ils peuvent être bruyants lorsqu’ils expriment à leurs propriétaires qu’ils veulent quelque chose, que ce soit jouer ou manger.

Cependant, malgré le temps qu’il a passé au grand air, Motley est toujours un animal de compagnie avant tout, dit Chloé, et certaines de ses phrases préférées à partager à la maison sont un chaleureux « bonjour » et « je t’aime ».

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