Violemment agressé samedi, le journaliste Christian Lantenois du quotidien régional L’Union se trouve toujours entre la vie et la mort.
Le procureur de Reims a annoncé le 2 février avoir prolongé la garde à vue de l’homme interpellé la veille dans le cadre de l’enquête sur l’agression samedi d’un photo-journaliste du quotidien L’Union, qui se trouve toujours entre la vie et la mort.
« Je viens de décider la prolongation de la garde à vue de l’individu interpellé hier et placé en garde à vue pour tentative de meurtre aggravé », a indiqué le procureur, Matthieu Bourrette, en fin d’après-midi. Lundi, il avait annoncé le placement en garde à vue d’un « individu majeur ».
Le pronostic vital toujours engagé
Âgé de 65 ans, Christian Lantenois qui a été agressé samedi pendant qu’il couvrait des regroupements de jeunes dans le quartier sensible de Croix-Rouge, se trouvait mardi toujours dans un état critique mais stable, dans le coma, selon l’un des rédacteurs en chef du journal régional, Sébastien Lacroix. Son pronostic vital était toujours engagé.
« Les images des caméras de vidéoprotection de la ville de Reims ont pu rapidement nous aider à comprendre ce qui s’est passé », a expliqué mardi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. La police a pu interpeller « manifestement celui qui est considéré – je mets des guillemets – comme le potentiel auteur de cet acte ignoble », a ajouté le ministre.
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