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Une photo touchante montre la mère d’une infirmière des soins intensifs la serrant dans ses bras à travers un drap en pleine épidémie du coronavirus

avril 18, 2020 17:13, Last Updated: avril 18, 2020 18:01
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Une infirmière des soins intensifs et sa mère sont devenues virales depuis qu’une photo touchante montrant les deux s’embrassant a été partagée en ligne. Dans un moment de spontanéité, la mère a jeté un drap de lit sur la tête de sa fille et l’a serrée contre elle pour la rassurer.

Kelsey Kerr, 28 ans, est infirmière en soins intensifs au Christ Hospital de Cincinnati, dans l’Ohio. Ses deux parents sont au milieu de la soixantaine avec des problèmes de santé sous-jacents, ce qui signifie qu’un contact étroit pendant la pandémie mondiale du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois, communément appelé le nouveau coronavirus) pourrait être risqué. Les deux pratiquent la distanciation sociale avec leur fille depuis un mois maintenant.

Selon ABC News, le 3 avril 2020, Kelsey a conduit pendant 15 minutes de chez elle à la maison de ses parents à Blue Ash pour aller chercher des châles pour les patients gravement malades à l’unité de soins intensifs. Cheryl Norton, 64 ans, qui voulait désespérément prendre sa fille dans ses bras, a trouvé une nouvelle façon de faciliter ce geste.

Selon le Cincinnati Enquirer, Cheryl a vu un drap de lit propre dans son panier à linge et l’a spontanément jeté sur la tête de sa fille, l’a enveloppée et l’a serrée fort dans ses bras. C’est leur amie de la famille, Liz Dufour du Cincinnati Enquirer, qui a pris la photo de ce doux moment, à une distance sûre, alors qu’elle se promenait dans le quartier.

« Je l’ai fait pour moi. C’était un peu égoïste », a admis Cheryl plus tard. « Je l’ai fait pour elle aussi, parce que je ne voulais pas qu’elle se sente contaminée. »

S’adressant à l’émission Good Morning America d’ABC, Cheryl a ajouté : « Je vois sur les réseaux sociaux que tous ces professionnels de la santé se sentent très isolés, et je ne voulais pas que cela lui arrive. »

(Illustration – Olena Yakobchuk/Shutterstock)

Kelsey avait fait des journées de 12 heures par semaine pour se préparer à une éventuelle recrudescence des cas de virus du PCC. L’infirmière surchargée de travail, qui n’avait pas encore été en contact avec des patients infectés et qui portait un masque au moment de la photo, a décrit l’accolade comme « tellement agréable », ajoutant qu’elle et sa mère avaient « toujours adoré les gros câlins ».

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« Pendant une seule seconde, tout le monde a disparu et je n’ai fait qu’embrasser ma fille », a raconté Cheryl à CNN. « C’était comme si elle était en sécurité pendant cette minute et que je pouvais tout lui prendre. »

Le personnel hospitalier affiche une carte de remerciement après que le magnat américain des affaires Michael « Big Mike » Straumietis a fait don de masques au centre médical Providence Saint Joseph à Burbank, Californie, le 7 avril 2020 (FREDERIC J. BROWN/AFP via Getty Images)

Cheryl a en outre partagé qu’après avoir serré sa fille dans ses bras avec un drap qu’elle avait choisi dans un panier de vêtements propres, elle s’est soigneusement lavé les mains et a placé le drap dans son garage pendant quelques jours avant de le laver, par mesure de sécurité.

«  Ce qui était intéressant à propos de la photographie est que vous pouviez voir à quel point [Kelsey] me tenait », se souvient Cheryl, s’adressant à Cincinnati Enquirer. « C’était comme si elle était de retour à la maison. Elle était en sécurité dans mes bras. »

« Pendant ce moment », continua la mère aimante, « pendant cette fraction de seconde, elle était en sécurité. »

Des infirmières se lavent les mains dans un drive-up mis en place par le Northwest Outpatient Medical Center de l’Université de Washington à Seattle, Washington, le 17 mars 2020 (Karen Ducey/Getty Images)

Kelsey a partagé avoir eu à surmonter un nombre incroyable de difficultés en ce moment, y compris une récente période de quarantaine avec son mari et son chien à la maison. Elle pense que « nous allons nous en sortir et que nous serons tous ensemble à la fin ».

Elle a ajouté : « Il s’agit juste d’y arriver. »

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