Ce guide animalier sud‑africain a toujours été fasciné par les léopards noirs. Il a réalisé son rêve en voyant pour la toute première fois ces félins. Ses superbes photos en plan rapproché sont spectaculaires.
Nick Kleer, 34 ans, mène une vie nomade, principalement en tant que guide animalier lors de safaris en Afrique du Sud ou en photographiant des animaux sauvages, dans le but de partager sa passion avec le monde entier.
Après des mois de planification, M. Kleer s’est rendu dans une région du nord du Kenya en mars 2022. Après plusieurs semaines passées à parcourir une vaste zone, il a enfin posé les yeux sur l’insaisissable léopard noir. Avec un immense respect pour l’habitat naturel des grands félins, et avec l’aide des habitants, il a pris une série de photos en toute sécurité.
« Le sentiment d’avoir posé les yeux sur ce félin, c’est un des moments les plus forts de toute ma carrière », explique M. Kleer Epoch Times. « Toute ma vie, j’ai voulu voir un léopard noir, inspiré par la panthère noire du ‘Livre de la jungle’. Les gens parlent souvent de panthères noires, en fait, ils font référence, soit à un léopard noir, soit à un jaguar noir. »
Heureusement, des observations antérieures et des enquêtes locales à base de pièges photographiques permettaient de connaître les endroits les plus probables pour observer un léopard noir. Au cours de son voyage, M. Kleer en a vu trois.
« J’étais dans une région du Kenya où vit la tribu des Samburu », explique‑t‑il. « La plupart des habitants de cette région sont des éleveurs de bovins, de moutons ou de chameaux. J’ai séjourné à différents endroits dans la région en recherchant ces félins, et j’ai bénéficié de l’aide de guides locaux et de conversations avec des chercheurs et des bergers locaux. »
Les léopards et les jaguars noirs sont rares, selon M. Kleer. Leur coloration foncée est due à une surproduction de mélanine. Pour que cela se produise chez un petit, il faut que sa mère et son père soient tous deux porteurs du gène.
Contrairement aux autres léopards qu’il a photographiés, les léopards noirs du Kenya sont principalement nocturnes. Cette expédition s’est déroulée de nuit, à l’aide de projecteurs.
« La mise en lumière doit être effectuée de manière à ne pas perturber les activités nocturnes naturelles des animaux. Si l’animal chasse, par exemple, nous éteignons les lumières. »
« Les occasions sont généralement brèves. Heureusement, je fais de la photographie depuis plusieurs années, ce qui me permet d’obtenir rapidement les bons réglages pour capturer les clichés que je recherche. »
M. Kleer, qui partage ses grandes photos de félins sur Instagram, a déclaré que ces observations l’avaient laissé « sans voix ».
Il travaille toujours avec des appareils photo Canon et il photographie actuellement avec un Canon 1DX Mark III et quelques objectifs différents.
Il affine sa technique depuis des années. Ayant grandi en Afrique du Sud, il se rendait souvent dans des réserves naturelles, où il a commencé à photographier des animaux vers l’âge de 11 ans. Il est devenu professionnel après être devenu guide animalier il y a 13 ans.
M.Kleer raconte : « J’ai toujours été particulièrement intéressé par les grands félins, mais mon amour s’étend à toutes les espèces. Je crois qu’à travers la photographie et la vidéo, je peux transmettre ma passion pour la vie sauvage aux quatre coins du monde. »
Selon le photographe, les voyages sont la meilleure chose à laquelle on puisse consacrer du temps ou de l’argent. Il a parcouru tout le globe pour prendre des photos. Bien qu’il ne puisse pas choisir sa « destination préférée », il a visité l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie, le Mozambique, le Kenya, la Tanzanie, la République du Congo, le Brésil, l’Inde et l’Alaska.
M. Kleer a photographié de nombreuses espèces dans différents points stratégiques avec une faune sauvage abondante.
« Un de mes derniers moments forts a été l’observation des grizzlis en Alaska. On ne peut les photographier que pendant les mois d’été, car ils hibernent tout l’hiver et on peut les voir se nourrir de carex et de baies ou chasser le poisson. »
(Avec l’aimable autorisation de Nick Kleer)
« C’est vraiment spectaculaire d’être proche, à pied, de ces merveilleux animaux, car ils sont massifs et ont des interactions sociales très intéressantes les uns avec les autres. J’ai hâte d’y retourner dans un avenir proche. »
Plus les gens s’engagent dans la nature, plus il y a de chances que les zones sauvages soient préservées pour le bien de tous et de toutes les générations futures, estime‑t‑il.
« J’encourage tous les lecteurs à sortir dans la nature et à passer autant de temps que possible dans les forêts, autour de l’océan, près des cours d’eau et avec les animaux. Je ne peux pas expliquer à quel point c’est bon pour l’âme, et le bien‑être en général, de passer du temps dans la nature. »
Plus de photos de Nick Kleer :
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