Une photographe équestre, passionnée par les chevaux depuis sa jeunesse, a trouvé le décor parfait pour capturer leur esprit romantique : les cerisiers en fleurs. Pour elle, la vision de chevaux, forts et majestueux, au milieu de pétales roses, fugaces et délicats, est si chère qu’elle se languit toujours du printemps.
Originaire de Finlande, Jenna Vainionpää, 24 ans, vit et travaille aujourd’hui en Suède. Elle a commencé à explorer la photographie en 2009. Six ans plus tard, elle a assisté à son premier concours hippique en tant que photographe, où les chevaux sont devenus son sujet préféré.
« J’ai commencé à faire des faire les prises de vue pour la série ‘Sous le cerisier en fleurs’ au cours du printemps 2019 », explique Jenna à Epoch Times. « L’idée m’est venue en regardant sur Internet, principalement sur Instagram, j’ai été très inspirée. Nous avions six modèles [le premier jour], et nous avons eu le plaisir de pouvoir photographier à la fois des fleurs roses et quelques fleurs blanches uniques au même endroit. »
« Il y a quelque chose que j’aime particulièrement, c’est de travailler avec les yeux d’un cheval, ils racontent l’histoire complète. La nature environnante est juste un effet qui ajoute à l’histoire… Mon plus grand objectif, c’est faire ressentir au gens l’âme du cheval. »
Cette première séance photo magique a aidé l’entreprise de Jenna à se développer, et lui a permis d’être plus créative dans son processus d’édition. « La lumière solaire, c’est toujours difficile, en particulier avec les fleurs roses et l’endroit où le cheval peut se tenir », explique‑t‑elle, « mais avec de la patience et du travail, on peut résoudre beaucoup de choses. »
Depuis 2019, Jenna est allée repérer des cerisiers en fleurs dans quatre endroits différents et a réalisé une vingtaine de séances de photos au total. Elle partage ses travaux sur Instagram.
Tout n’est pas si simple dans la réalisation de ses photographies.
« Pendant qu’on planifie une séance, on doit toujours vérifier si la ville ou le propriétaire sont d’accord lorsqu’on va faire venir un animal aussi gros. Lorsqu’on a l’autorisation, on peut commencer à rassembler les pièces du puzzle. »
« Il faut trouver un parking à proximité pour la remorque à chevaux, et faire en sorte que le trajet entre le parking et l’endroit choisi soit sans danger. En Suède, la plupart des parcs avec des cerisiers en fleurs sont proches d’écoles, de lieux de travail ou de grandes routes, ce n’est donc pas toujours le bon moment pour s’y rendre… Je choisis toujours soit tard le soir avant le coucher du soleil, soit juste après le lever du soleil. »
Les séances sont centrées sur la prise de vue des chevaux sous leur « meilleur angle », a déclaré Jenna. Selon elle, les applications sonores, les bonbons pour chevaux, les jouets pour chevaux et quelques sacs en plastique constituent des accessoires utiles pendant la séance. Elle finit généralement par trouver un endroit spécial d’où elle peut expérimenter différents angles et profondeurs de champ.
Une séance de photos prend généralement entre 30 et 90 minutes. L’édition des photos peut prendre de cinq minutes à plusieurs heures. « Certaines photos ont besoin d’attendre, presque comme un bon vin », ajoute‑t‑elle.
Jenna, qui travaille à temps plein comme photographe et à temps partiel dans le service clientèle, a grandi avec le cheval de sa famille et a été rapidement captivée par son élégance. Selon elle, travailler avec des équidés exige de connaître les chevaux et leurs besoins, une compétence qu’elle a développée très tôt.
« En tant que photographe équestre, et même pour tout autre animal, nous devons faire preuve de beaucoup plus de patience. Nous devons être capables de les comprendre et de savoir comment ils vivent avec leurs maîtres. Il faut savoir quand s’arrêter, repérer ce qui permettra d’obtenir le meilleur d’eux. »
« La plupart du temps, quand je visite un nouvel endroit, j’ai envie d’y amener un cheval. »
Si les autres œuvres de Jenna se concentrent sur les paysages, elle considère souvent les chevaux comme la dernière « pièce du puzzle ». Elle espère pouvoir à nouveau marier son sujet favori avec des cerisiers fraîchement éclos au printemps 2022.
« J’ai un nouvel endroit, que j’ai essayé une fois l’année dernière, qui a des tons roses merveilleux et beaucoup d’espace pour que les chevaux puissent se déplacer », dit‑elle. « Je veux aussi faire participer des modèles humains pour ajouter un sentiment de confiance, d’amour et de travail d’équipe. »
Implorant aux autres de chérir et d’admirer la nature comme elle le fait, elle ajoute : « Prenez le temps lorsque vous êtes dans la nature, et laissez votre esprit être créatif ! »
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